Le Général Embaló revient sur la gestion de la pandémie de coronavirus dans son pays. Une situation totalement maîtrisée, selon lui. Le nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen affirme que même en période de stabilité, il aurait pris les mesures d’urgence sanitaires pour lutter contre la propagation de l’épidémie comme l’état d’urgence, le couvre-feu et la fermeture des frontières. Presque simultanément au confinement quasi mondial, la Guinée-Bissau vit une crise post-électorale. Alors contesté par ses rivaux politiques, le Général Embaló a pu compter sur le soutien de la CEDEAO, même s’il estime ne rien lui devoir. Il a évoqué son projet de réforme constitutionnelle pour renforcer le pouvoir de l’exécutif rappelant qu’il n’y a désormais qu’un seul chef en Guinée-Bissau. Le pays étant considéré par certains comme une plaque tournante du narcotrafic, il assure qu’avec lui ce n’est plus le cas et que les militaires accusés d’en tirer profit resteront dans les casernes loin du pouvoir. Par ailleurs, il affiche ses ambitions pour jouer le rôle de médiateur en Libye et réitère son soutien à son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita, contesté par l’opposition.