OSCE : le nombre de violations du cessez-le-feu dans l’Est de l’Ukraine est en baisse

OSCE : le nombre de violations du cessez-le-feu dans l’Est de l’Ukraine est en baisse© Mikhaïl Voskresensky Source: RIA NOVOSTI
Le retrait des armes lourdes dans l'Est de l'Ukraine
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Le nombre de violations du cessez-le-feu dans l’Est de l’Ukraine est en baisse, a déclaré le porte-parole de la mission de l'OSCE, en ajoutant que les observateurs ne peuvent pas confirmer le retrait des armes lourdes par les belligérants.

Lors d’un briefing à Kiev, Michael Bociurkiw a souligné qu’il y avait du progrès dans la mise en œuvre des accords de Minsk-2 entre le gouvernement ukrainien et les milices des régions de  et de Lougansk.

«Nous avons enregistré certaines violations au cours des 24 dernières heures, mais il y en a eu moins que la semaine dernière. C’est un signe positif», a-t-il dit. L’officiel de l’OSCE a déclaré que l’aéroport de Donetsk, important du point de vue stratégique, était le lieu de ces violations mardi.

Dans son rapport quotidien du 3 mars, la mission d'observation spéciale a constaté près de 40 détonations, vraisemblablement causées par l’explosion de projectiles tirés par des lance-roquettes multiples de type Grad depuis la zone de l’aéroport.

Cette dernière a été le théâtre de combats acharnés entre  et les forces antigouvernementales depuis le début du conflit ukrainien en avril 2014, alors que les milices avaient annoncé en avoir pris le contrôle à la mi-janvier.

Les deux parties ont déclaré qu’elles avaient retiré leurs armes lourdes de la ligne de front en concordance avec les accords de Minsk-2, mais le porte-parole de la mission d'observation spéciale de l'OSCE en Ukraine a souligné que l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) «n’est pas encore en mesure de fournir une vérification des retraits».

Les observateurs ont besoin d’une vue d’ensemble de la situation, au lieu des informations partielles fournies par les deux parties, a-t-il expliqué.

Les commentaires de l’OSCE sur le manque de données concernant le retrait des armes lourdes ont surpris les représentants des milices de Lougansk.

«Quand nous retirions les armes lourdes – et nous l’avons déjà fait en correspondance avec la trêve de Minsk, contrairement aux forces de Kiev – les représentants de l’OSCE observaient le processus et ils l’ont vu», a annoncé à RIA Novosti Vitaly Kiselev, le chef de police adjoint de la République populaire autoproclamée de Lougansk.

Le porte-parole de la République autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine, a aussi souligné que les milices ont délocalisé leurs armes lourdes de manière qu’aucun projectile ne puisse «physiquement» atteindre les positions des troupes de Kiev.

Le retrait des armes lourdes est une étape obligatoire prévue par les accords de Minsk-2, signés le 12 février dernier à Minsk.

Conformément à ces accords, les deux parties doivent retirer leurs armes lourdes de la ligne de front pour créer une zone tampon de 50 à 140 kilomètres, en fonction du type d’arme.

Le rapport le plus récent de la mission d'observation spéciale de l'OSCE en , publié mardi, a qualifié la situation dans les régions de Donetsk et de Lougansk de «relativement calme» avec certains cas de «tirs d’obus et de coups de feu éloignés» entendus par les observateurs.

Pourtant, les autorités ukrainiennes ont récemment déclaré qu’elles réapprovisionnaient ses chars des régions de l’est déchirées par la guerre.

Pendant ce temps, la chancelière allemande Angela Merkel a prévenu la Russie que chaque violation sérieuse du cessez-le-feu actuel dans l’Est de l’Ukraine allait mener à l’imposition de sanctions supplémentaires contre Moscou.

En savoir plus : Merkel : de nouvelles sanctions sont possibles si les accords de Minsk ne sont pas respectés (VIDEO)

«Pour le moment nous avons un cessez-le-feu fragile qui a besoin d’être stabilisé», a déclaré Angela Merkel, citée par Reuters. «Mais si les accords de Minsk sont sérieusement violés, les leaders européens et la Commission (européenne) sont prêts à préparer et instaurer des sanctions supplémentaires».

Le porte-parole du chef de l'Etat russe Dmitri Peskov a affirmé que toute sanction était «une arme à double tranchant».

«Bien sûr, cela gêne la Russie, mais cela fait aussi du tort aux entreprises et économies des pays qui jouent avec ces sanctions», a déclaré Dimitri Peskov.

Sans que l’Occident n’ait pu donner quelque preuve significative, la Russie continue à être accusée de fournir des armes et même des troupes aux milices de l’Est de l’Ukraine, des accusations niées à plusieurs reprises par .

Le conflit en Ukraine a commencé en avril dernier quand Kiev a envoyé des forces régulières et des bataillons de volontaires dans les régions de Donetsk et de Lougansk où une partie de la population a refusé de reconnaître les nouvelles autorités du pays arrivées au pouvoir après un coup d’état.

Les combats qui durent depuis lors ont coûté la vie à plus de 6 000 personnes, selon l’ONU.

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