«Si j’étais l’Iran, je construirais la bombe. C’est la meilleure protection disponible contre l’invasion des Etats-Unis et d’Israël», a tweeté Kim Dotcom.
Cette prise de position intervient au moment où Washington et Téhéran sont en passe de conclure un accord sur le programme iranien d'enrichissement d'uranium, alors que Tel Aviv s’y oppose, déclarant que cela menacerait la sécurité israélienne.
Kim Dotcom, dont les avoir gelés valaient près de 36 millions d’euros au moment de son arrestation, est connu pour le caractère polémique de ses prises de position qu’il s’agisse d’internet ou de politique.
Il y a un mois, Kim Dotcom a déclaré qu’il allait «tuer Skype» avec un nouveau service d’appels vidéo nommé MegaChat. Ce dernier fonctionne avec des informations cryptées, ce qui garantit la confidentialité des communications des utilisateurs.
En 2012, Kim Dotcom avait commencé à enregistrer un album qui est sorti en 2014. Il comprenait un titre intitulé «Monsieur le Président», une protestation contre le président Obama qui, selon Kim Dotcom, était responsable de la fermeture de son service de téléchargement Megaupload.
Le parti qu’il a lancé en Nouvelle Zélande n’a recueilli que 1,3% des voix lors de de la dernière campagne électorale du pays, poussant l’homme d’affaires à se considérer lui-même dorénavant comme un «paria».
Depuis son refuge de Nouvelle Zélande, il attend maintenant le mois de juin et son procès en extradition à la demande des autorités américaines.
La bataille juridique qui l’oppose aux Etats-Unis a commencé il y a trois ans, quand son service de téléchargement Megaupload a été coupé après un raid de police sur son manoir à Coatesville, près d’Auckland. Le magnat des médias a été accusé de la violation du droit d'auteur et de conspiration.