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Ukraine : travailler pour un média russe peut être réprimé pénalement

Sur Facebook, le conseiller du chef du Service ukrainien de Sécurité (SBU), Markian Loubkivskiï, a averti les journalistes qui travaillent pour des médias russes. Ces derniers pourraient être exposés à des plaintes pénales.

«Je profite de l'occasion pour avertir de la part du Service ukrainien de Sécurité de la responsabilité pénale de tous ceux qui aident l’agresseur, et plus particulièrement, de ceux qui exercent une activité informationnelle dévastatrice contre », a écrit Markian Loubkivskiï sur sa page Facebook.

Une recommandation du Service de Sécurité d'Ukraine (SBU), publiée le 21 février dernier, vise à priver 100 médias russes de l’accréditation nécessaire pour travailler dans le pays. Cette liste comprend les agences TASS et Rossiya Segodnya, ainsi que toutes les chaînes télévisées russes sauf Dozhd (chaîne connue pour son soutien à l'opposition en Russie). Ces médias ne retrouveront leur accréditation qu’au terme du conflit ukrainien.

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