Selon un communiqué de l’état-major de l’armée ukrainienne, cette première étape du retrait des armes lourdes se passe exclusivement sous le contrôle de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Ce retrait intervient quelques jours après celui des milices d'autodéfense qui avait été constaté par l'OSCE.
Hier, l’Organisation a constaté que Kiev ne retirait pas son artillerie. Selon l'ambassadeur russe auprès de l'organisme européen de sécurité Andreï Kelin, «les forces militaires ukrainiennes restent silencieuses. Elles ne retirent pas leurs armes lourdes et déclarent qu’elles ont besoin d’une pause».
Par ailleurs, le 25 février, Andreï Pourguine, un porte-parole de la République populaire autoproclamée de Donetsk a accusé Kiev de ne respecter les accords de Minsk que de manière sélective.
L'Ukraine a justifié ce retard par des violations résiduelles du cessez-le-feu entré en vigueur le 15 février à minuit. Kiev réclame toujours un cessez-le-feu global, l'application immédiate des accords de Minsk et que ces derniers soient respectés par toutes les parties signataires.