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Londres et Paris mettent Tel Aviv sous pression devant les Nations unies

Le Royaume-Uni et la France exhortent le Conseil de sécurité de l’ONU à faire redémarrer le processus de paix israélo-palestinien. La Nouvelle-Zélande travaille sur un projet de résolution et Washington ne s’oppose pas à cette initiative.

La France et la Nouvelle-Zélande soulignent qu’il est essentiel d’agir maintenant. Les législatives israéliennes ont eu lieu et une brève accalmie règne aux Etats-Unis avant le véritable démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de l’année prochaine.

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«Nous avons travaillé sur un texte qui pourrait aider à la reprise des négociations», a déclaré l'ambassadeur néo-zélandais Jim McLay.

La France a annoncé le mois dernier que Paris voulait commencer à répertorier «les paramètres» qui permettraient de mettre fin au conflit au Moyen-Orient.

«Il est de la responsabilité de ce Conseil d'adopter une résolution consensuelle et équilibrée qui définisse les paramètres d'un statut final et un calendrier pour les négociations», a déclaré l'ambassadeur français à l'ONU, François Delattre, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

La Grande-Bretagne a exprimé son soutien à «la définition des paramètres pour une solution pacifique et négociée». «Mais cela nécessitera une consultation appropriée pour obtenir le plein appui du Conseil», a déclaré l’ambassadeur britannique auprès de l’ONU, Mark Lyall Grant.

Les Etats-Unis affirment que le redémarrage du processus de paix pourrait leur faire réévaluer leur politique au Moyen-Orient, après que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé publiquement qu’il était contre la création d’un Etat palestinien lors de sa campagne pour les législatives du 17 mars dernier.

Les Palestiniens veulent, pour leur part, créer un Etat indépendant regroupant Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Ils souhaitent en outre se réapproprier les territoires conquis par Israël en 1967.