Le président syrien a déclaré qu’Ankara avait utilisé son influence sur les groupes rebelles pour les persuader de rejeter les propositions sur le cessez-le-feu émises par le médiateur de l’ONU Staffan de Mistura.
D'après lui, «Quel que soit le plan que vous appliquez en Syrie pour régler le problème, il sera saboté par une intervention étrangère».
«Les Turcs ont dit aux terroristes qu’ils soutiennent et supervisent, de refuser de coopérer avec le médiateur de l’ONU», a souligné Bachar al-Assad.
Les autorités syriennes accusent aussi Ankara de soutenir les djihadistes d’Al-Qaïda et de Daesh qui luttent contre le gouvernement de Bachar al-Assad depuis le début de la guerre civile en 2011.
Les rebelles d’Alep ont rejeté les propositions de Staffan de Mistura le 1er mars en disant qu’ils ne peuvent pas accepter une trêve séparée qui ne touche pas les autres villes syriennes.
Le bilan de près dequatre ans de guerre civile en Syrie dépasse désormais les 210 000 morts, dont la moitié pratiquement sont des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).