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Ras-le-bol des violences policières aux Etats-Unis (VIDEO)

Suite aux nombreuses bavures policières sur des hommes noirs à travers tout le pays, des manifestations ont été organisées dans plusieurs villes des Etats-Unis pour demander l’arrêt des brutalités policières.

Dans plusieurs villes sur les côtes Est et Ouest des Etats-Unis, des milliers de personnes sont descendues dans les rues mardi pour exiger la fin des violences policières. Près de 200 personnes ont manifesté devant le quartier général de la police de Los Angeles, puis se sont dirigées vers Skid Row, bloquant certaines parties du centre-ville, y compris Main street et East Washington Boulevard.

A New-York, des centaines de manifestants ont perturbé la circulation dans les rues de Manhattan et une partie de Brooklyn Bridge. Ces manifestations ont dégénéré dans des affrontements entre police et activistes.

On a signalé des dizaines d’arrestations à New-York ainsi qu’à Los Angeles où les militants ont bloqué une ligne de métro.

Les cas les plus récents qui ont eu lieu en Caroline du Sud et en Oklahoma, ont été beaucoup débattus au cours de ces manifestations. Les familles qui ont perdu un de leurs proches suite à la brutalité policière ont pu s’exprimer sur scène. Les organisateurs de cette manifestation ont indiqué qu’ils étaient vraiment satisfaits de la tournure des événements et qu’ils n’avaient pas l’intention de s’arrêter.

D'après un des activistes Cornel Westde, les manifestants ont marché pour l'amour et ils ne veulent que la police assume ses responsabilités pour tous ces meurtres.

Ceux qui ont organisé cette manifestation assurent que c’est la première d’une longue série et qu’ils n’arrêteront pas jusqu’au moment où ils obtiendront des résultats, où ils verront au moins quelques progrès vers l’arrestation des officiers qui tuent des civils non-armés dans les rues de ce pays depuis plus de 20 ans.

Un autre cas récent de violence policière a été signalé au Texas. Deanna Robinson, enceinte de 9 mois, a été battue par les policiers qui sont venus accompagnés des services sociaux pour emmener son fils de 18 mois, Landry.

La femme se rappelle des policiers qui criaient :«nous sommes là pour emmener votre enfant !». Ce à quoi elle a répondu «personne ne peut toucher à mon enfant jusqu’à ce que je voie une décision judiciaire». On a rapporté que les fonctionnaires n'ont montré aucune ordonnance et quand elle a essayé de fermer la porte, ils se sont introduits chez elle par la force.

Dans la vidéo ci-dessus, on peut constater deux shérifs-adjoints frappant la femme dans un coin de la cuisine. Malgré ses cris, prévenant qu'elle était enceinte, les shérifs ne se sont pas retenus. Les policiers ont pour leur part prétexté que la femme avait essayé d’atteindre une de leurs armes à feu.

Dans son interview à la chaîne RT, Deanna est entrée dans les détails de tout ce qui s’est réellement passé. Elle a expliqué que les officiers l’ont violemment poussée dans la cuisine, et l'ont coincée.

Son avocat, à son tour, exige que les accusations de rébellion au cours de l'interpellation déposées contre Madame Robinson soient rejetées, parce qu’elles ne sont pas véridiques. Il est persuadé que Deanna n’a pas fait toutes ces choses.