Les deux manifestations ont entraîné le bouclage d’un quartier du centre de Londres près du parlement et de Downing Street. Sur place, le correspondant de RT Harry Fear a qualifié l’atmosphère d’«électrique et tendue».
Des affrontements ont opposé les forces de l’ordre aux protestataires, entraînant quelques arrestations. Des grenades fumigènes ont également été utilisées.
D’après les dires de leur représentants, Pegida a manifesté contre l’islam radical et l’immigration excessive en Grande-Bretagne. «Nous sommes patriotes contre l’islamisation de l’Occident, cela signifie que nous apprécions notre culture britannique et nos valeurs et c’est comme ça que nous voulons vivre. Nous ne voulons pas qu’une idéologie du mal vienne et nous dise comment il faut vivre», a expliqué à RT l’une des responsables de Pegida en Grande-Bretagne.
Des manifestants antifascistes se sont rassemblés derrière une autre ligne de policiers et des voitures de police, à quelques mètres des partisans de Pegida. L’un d’entre eux, qui n'a pas souhaité donner son nom, a expliqué à RT pourquoi il pense que Pegida est dangereux. «Nous avons souvent entendu parler des groupes qui sont contre les immigrés et la communauté musulmane. Cela ressemble aux formes traditionnels de racisme et haine», a-t-il souligné. Pegida a été fondé en octobre dernier en Allemagne et tient des manifestations chaque semaine. Sa manifestation la plus importante à ce jour a réuni 25 000 protestataires à Dresde. Ces manifestations sont souvent accompagnées par des contre-manifestations.