Les étudiants ont été rejoints par le corps professoral de l'Université du Québec à Montréal, des représentants de syndicats locaux et de groupes communautaires. Ils ont marché en début d’après-midi dans les rues de Montréal en signe de protestation contre le dernier budget présenté par le ministère des Finances, qui ne prévoit qu’une minuscule augmentation de 1% pour l’enveloppe des ministères de l’Education et de la Santé, un niveau qui ne couvre pas les hausses normales des coûts, selon les organisateurs de la manifestation.
Les manifestants ont exigé que le gouvernement fasse remonter l’assiette de l’impôt des grandes entreprises, des banques et des élites fortunées plutôt que de faire reposer le fardeau de l’austérité sur le dos des contribuables.
L’évènement s’est déroulé sous le contrôle des policiers dans une ambiance calme et même festive, ont noté les médias locaux. Cependant, à l’issue de la manifestation, les forces de l’ordre ont été contraintes d’utiliser des gaz lacrymogènes afin de disperser un groupe d’activistes qui avait refusé de partir après la fin officielle de la manifestation.
Hier toujours, près de 135 000 étudiants des universités québécoises faisaient grève en signe de solidarité avec le mouvement anti-austérité. Environ 50 000 d’entre eux sont en grève depuis le 23 mars.