Quatre terroristes ont fait irruption dans le campus jeudi avant l’aube et ont fait un carnage. Les islamistes ont épargné les étudiants musulmans et pris de nombreux chrétiens en otage.
Le cauchemar a duré plus de 15 heures. Les forces de sécurité kenyanes ont déjà repris l’entier contrôle des lieux.
Le Centre national kényan de gestion des catastrophes (NDOC) a confirmé la mort de 147 personnes et le ministère de l'Intérieur a fait état de 79 blessés, dont neuf dans un état critique.
Selon le ministre de l'Intérieur, Joseph Nkaissery, «l’opération s’est terminée avec succès, tous les terroristes ont été tués, les quatre». «C’est un jour très triste pour le Kenya… Quelle tristesse que ces terroristes aient été capables de tuer des jeunes, des bons citoyens très tôt ce matin», a déclaré le ministre kenyan.
C’est une des attaques les plus meurtrières au Kenya depuis l’attentat contre l’ambassade des Etats-Unis à Nairobi, qui avait fait 213 morts le 7 août 1998.
L’Elysée a publié un communiqué qui dit que «le président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kenyan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation».