Un peu plus tôt, les médias avaient annoncé le débarquement de troupes étrangères de nationalité inconnue, supposément saoudiennes ou égyptiennes.
Les rebelles chiites ne sont pas les seules forces en lutte contre le gouvernement en exil. Pendant que les rebelles envahissaient le port d’Aden, les combattants d’Al-Qaïda ont capturé le centre de la ville côtière d’Al-Mukalla et libéré 270 prisonniers d’une prison locale, dont plusieurs auraient déjà combattu pour l’organisation terroriste, a rapporté Associated Press.
Dix pays arabes, à l'initiative de l'Arabie saoudite, ont lancé une opération militaire au Yémen contre les Houthis shiites en mars.
La coalition a décrété «une zone de non vol» dans l'espace aérien au-dessus du Yémen. Selon l’information de la coalition, les alliés contrôlent aussi les eaux territoriales près du port d’Aden qui est encore aux mains des Houthis.
Les navires dans la zone ont été priés de ne pas s’approcher des ports du Yémen à cause de l’opération militaire.
Les autorités yéménites renversées ont demandé il y a quelques jours une intervention terrestre pour renforcer les raids aériens. Le 31 mars, les autorités saoudiennes ont déclaré un rassemblement de troupes le long de la frontière avec le Yémen pour se préparer à une éventuelle offensive, ajoutant que la date exacte de l’opération n’a pas encore été discutée.
Malgré les raids aériens effectués par l’Arabie Saoudite et ses alliés, les Houthis ont poursuivi leur offensive contre les forces du président Mansour Hadi s’est enfui à Riyad.
Le port d’Al-Mukalla est sous le contrôle des djihadistes qui ont bloqué toutes les voies d’accès à la ville.
Les raids aériens arabes sur les territoires sous contrôle des rebelles houthis que la coalition accuse d’être soutenus par l’Iran ont plongé le Yémen dans un chaos total.