Tsipras et Merkel ont réaffirmé qu’il fallait «travailler dur pour dépasser les stéréotypes» qui subsistent dans les relations de deux pays et entravent le processus des négociations.
«Laissons ces disputes du passé derrière nous», a dit Alexis Tsipras, soulignant que l’Union européenne pourrait contribuer à stabiliser la Grèce.
«Aujourd’hui ,l’Allemagne démocratique n’a rien à faire avec l’Allemagne du Troisième Reich qui a versé tant de sang», a-t-il ajouté dans le cadre des disputes entre Athènes et Berlin concernant le paiement des réparations sur l’occupation de la Grèce par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
«Les Grecs ne sont pas paresseux et les Allemands ne sont pas responsables de tous les maux de la Grèce», a déclaré Alexis Tsipras durant sa première visite officielle en Allemagne deux mois après son élection au poste de Premier ministre.
Le porte-parole gouvernemental Gabriel Sakellaridis a déclaré que la Grèce présenterait un certain nombre de réformes à ses créanciers «lundi au plus tard».
On ne s'attend à une rencontre déterminante pour l'avenir de la Grèce, la chancelière allemande ayant elle-même prévenu le 19 mars au Bundestag qu'«aucune décision majeure ne serait prise».
Les positions des interlocuteurs n’ont pas changé, la partie allemande exigeant toujours plus de sacrifices financiers et la partie grecque résistant à cette pression et persistant dans ses prétentions à des réparations du préjudice causé pendant la Seconde guerre mondiale.