Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a écrit à la chancelière allemande Angela Merkel la semaine dernière pour l’avertir qu’il serait «impossible» pour la Grèce d’honorer ses échéances financières des prochaines semaines sans aide financière, a annoncé Reuters.
La Grèce sera forcée de choisir entre le paiement des dettes dues principalement au Fonds monétaire international et le maintien de ses dépenses sociales, a-t-il averti dans une lettre en date du 15 mars dévoilée par le Financial Times.
Côté allemand, l’optimisme concernant les avancées sur ce dossier n’est pas de mise, Angela Merkel ayant déclaré le 19 mars devant le Bundestag que «personne ne doit s'attendre à ce que de vraies solutions émergent de la réunion de lundi».
L’Union européenne demande à la Grèce de redresser d’urgence ses finances publiques par le biais de coupes budgétaires drastiques alors que le taux de chômage dans le pays s’élève à 26 % et que les acquis sociaux des citoyens grecs ont déjà été largement rabotés par les plans d’austérité à répétition du gouvernement précédent.