La députée française Odile Saugues a souligné que «cette démarche ne devrait pas être interprétée comme une reconnaissance du régime», lit-on dans Le Figaro. Selon elle, cette réouverture a pour but «de faciliter le soutien aux actions humanitaires».
Cependant, cette initiative peut être perçue comme une volonté française d’améliorer ses relations avec la Syrie, après la fermeture de l’ambassade de France à Damas en mars 2012, lorsque Paris appelait à intervenir militairement en Syrie.
La France fut le premier pays occidental à reconnaître la coalition syrienne comme une opposition légitime à Bachar al-Assad et seule représentante du peuple syrien. La France soutient des groupes d’opposition syriens, facilite leur formation et leur accession au pouvoir. Paris a examiné à plusieurs reprises la possibilité d’effectuer des frappes aériennes contre les positions de l’armée syrienne.