«Nous devons négocier en fin de compte», a indiqué John Kerry. «Nous étions déjà prêts à négocier dans le contexte de la conférence de Genève I», a-t-il ajouté en faisant référence à la première conférence internationale organisée en vue d'une transition politique à Damas.
«Ce que nous voulons, c'est qu'El-Assad vienne vers nous, et cela pourrait nécessiter que des pressions supplémentaires de différentes sortes soient mises en oeuvre», a dit le secrétaire d’Etat.
Mais cette fois-là, John Kerry n’a pas parlé du fait que, selon les Etats-Unis, le président syrien doit quitter son poste pour qu'une solution au conflit puisse être trouvée, l’ennemi commun représenté par Daesh ayant pu pousser la partie américaine à infléchir sa position d'appui au changement de régime.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, la guerre civile en Syrie a fait plus de 215 000 morts depuis l'éclatement de l'insurrection en mars 2011 contre le régime de Bachar el-Assad.