«Je pense qu'il y a de grandes chances d'arrêter cette extradition. Nous bénéficions d'un soutien important au sein des nations européennes», a déclaré Gabriel Shipton, frère de Julian Assange, lors d'un point de presse à New York le 17 juin, devant le consulat général britannique.
Gabriel Shipton s'est félicité du «soutien de groupes parlementaires à travers toute l'Europe». Aux côtés de son père John Shipton, Gabriel Shipton a également assuré que le dossier Assange «irait devant la Cour européenne des droits de l'Homme [CEDH]», à Strasbourg.
Des soutiens autour du monde
D'après John Shipton, «au sein de toutes les nations européennes, les Parlements ont des partisans de Julian Assange», ainsi que «dans toutes les nations d'Amérique du Sud conduites par le président mexicain [Andrés Manuel Lopez] Obrador».
Le gouvernement britannique a annoncé le 17 juin avoir signé le décret d'extradition vers les Etats-Unis du fondateur de WikiLeaks, qui va faire appel. L'Australien de 50 ans est poursuivi aux Etats-Unis, où il risque 175 ans de prison pour une fuite massive de documents confidentiels.
Sa famille et ses partisans estiment qu'il a toujours été un journaliste et un défenseur des libertés de la presse et d'expression. «Nous avons foi en les peuples du monde entier [qui] comprennent quels sont les principes en jeu dans cette affaire, en particulier aux Etats-Unis», a plaidé Gabriel Shipton.
Il a estimé que la volonté de la justice américaine de voir Julian Assange jugé sur son sol se fondait sur une interprétation «large de la loi sur l'espionnage afin de s'attaquer au premier amendement [de la Constitution] et limiter la liberté de la presse».