«A partir de la semaine prochaine, les masques faciaux n'auront plus besoin d'être obligatoires pour les voyages aériens», a déclaré le directeur exécutif de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), Patrick Ky, dans un communiqué le 11 mai.
Cette décision «est un grand pas en avant dans la normalisation du transport aérien», a-t-il ajouté.
La principale association mondiale de compagnies aériennes, l'Iata, a salué le nouveau protocole de l'EASA, qui revient à donner aux voyageurs «la liberté de choisir de porter ou non un masque», selon Willie Walsh, son directeur général. Ces derniers «peuvent voyager en toute confiance en sachant que de nombreuses caractéristiques de la cabine de l'avion, telles que l'échange d'air à haute fréquence et les filtres à haute efficacité, en font l'un des environnements intérieurs les plus sûrs», a-t-il affirmé.
Le port du masque devrait rester encouragé dans les vols vers ou en provenance d'une destination où le port du masque est toujours requis dans les transports publics, selon le communiqué.
Le tourisme repart à la hausse
De manière générale, les passagers doivent «se comporter de manière responsable et respecter les choix des autres autour d'eux», souligne l'AESA.
En clair, un passager «qui tousse et éternue devrait fortement envisager de porter un masque facial, pour rassurer les personnes assises à proximité», souligne l'agence.
Cet assouplissement des règles de protection sanitaire intervient alors que l'appétit de voyages des européens, réfréné pendant deux ans de pandémie, gagne en vigueur.
Pour l'été, l'organisme de surveillance du trafic aérien européen Eurocontrol prévoit jusqu'à 95% du niveau de 2019, les réservations allant bon train malgré la guerre en Ukraine, le choc pétrolier et l'inflation.