«Nous progressons avec succès dans le travail sur ce contrat. Je crois qu’il n’y aura pas d’obstacle qui pourrait empêcher sa conclusion», a indiqué le directeur de l'agence russe, chargée des exportations du complexe militaro-industriel, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya 24.
La Russie et l’Iran ont conclu un contrat en 2007 prévoyant la livraison de S-300 pour un montant de 750 millions d’euros. Mais en 2010, l’accord a été suspendu en raison des sanctions décrétées par les Nations unies contre l’Iran. Ce à quoi, Téhéran a réclamé des indemnités à hauteur de 4 milliards de dollars à Rosoboronexport devant un tribunal arbitral à Genève.
En avril dernier, le président russe a signé le décret annulant l’interdiction de livrer des systèmes de défense aérienne à l’Iran. Ce qui signifie, d’après le Kremlin, l’extinction des poursuites juridiques intentées par Téhéran.
La décision de fournir des S-300 à l’Iran a été fortement critiquée par Israël. Le Premier-ministre Benjamin Netanyahou a prévenu qu’un tel acte «ne fera que renforcer l’agression de l’Iran dans la région et conduira à la déstabilisation de la de sécurité au Moyen-Orient». Le président Vladimir Poutine a à son tour expliqué que la Russie ne ferait que fournir à l’Iran «des armements à caractère défensif» qui n’affaiblit nullement les capacités défensives d’Israël.