«Nous ne les licencions pas. Ce sont eux qui démissionnent», avait prévenu le maire démocrate Eric Adams en lançant une nouvelle mise en garde le 10 février.
«Nous sommes très clairs. Les gens doivent être vaccinés s'ils sont employés par la ville [...], ils doivent suivre les règles mises en place avant [l'arrivée de] mon équipe», avait ajouté le maire.
La menace concerne les employés qui ont déjà vu leurs salaires suspendus depuis que l'obligation est en place, et avaient jusqu'au 11 février pour s'y conformer. A ce jour, quelque 95% des 370 000 employés de la ville ont reçu au moins une dose de vaccin.
De leur côté, les opposants à l'obligation vaccinale ont appelé le 11 février matin à une nouvelle manifestation, devant le City Hall, l'Hôtel de ville de New York.
L'obligation vaccinale, source de divisions aux Etats-Unis
La ville de New York avait été l'une des premières aux Etats-Unis, dès l'été dernier, à prendre des mesures pour pousser ses fonctionnaires municipaux à se faire vacciner. Une obligation vaccinale stricte a ensuite été imposée aux enseignants, puis à partir du 1er novembre 2021, aux policiers et aux pompiers.
A l'instar du port du masque, l'obligation vaccinale est une question qui divise aux Etats-Unis, où certains Etats conservateurs ont pris au contraire des mesures pour l'interdire.
La date limite pour les employés de la plus grande ville américaine (près de neuf millions d'habitants) tombe au moment où plusieurs Etats démocrates, dont celui de New York, ont décidé de lever l'obligation de porter le masque en intérieur, devant la lassitude des Américains, et face à la chute du nombre de contaminations au Covid-19.
En outre, le gouvernement américain s'inquiète d'une extension des manifestations de camionneurs au Canada voisin, qui ont paralysé Ottawa.