D'une pierre, deux coups. Comme le rapporte le journal écossais The Herald, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Glasgow le 22 janvier pour réclamer la démission du chef du gouvernement britannique, Boris Johnson, mis en cause pour une série de fêtes à Downing Street en plein confinement. Les manifestants affichaient également, à cette occasion, leur adhésion à la cause indépendantiste écossaise.
Ainsi, selon le député du Parti national écossais (SNP) Stephen Flynn, cité par le Herald, les problèmes que connaît l'Ecosse ne seront pas réglés par la démission de Boris Johnson – seule l'indépendance de la nation, selon lui, permettra à celle-ci d'aller de l'avant.
Boris Johnson subit sa pire crise depuis son accession au pouvoir à l'été 2019. Ses excuses au Parlement la semaine dernière (où il a reconnu sa présence à l'une des fêtes à Downing Street en mai 2020 tout en affirmant avoir pensé qu'il s'agissait d'une réunion de travail) n'ont pas apaisé la colère qui gronde au sein même de sa majorité, relève l'AFP.
Le Premier ministre conservateur se montre néanmoins déterminé à traverser la tempête, contre-attaquant le 19 janvier en disant vouloir mener la campagne des prochaines législatives, prévues en 2024.