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Une invasion russe de l'Ukraine ? Le chef de l'ONU est «convaincu que cela n'arrivera pas»

Alors que l'Occident accuse depuis plusieurs semaines la Russie d'envisager une invasion de l'Ukraine, le secrétaire général de l'ONU a déclaré ne pas croire en ce scénario. Moscou, de son côté, dément inlassablement les allégations occidentales.

«Il ne devrait pas y avoir d'intervention militaire», a estimé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lors d'une conférence de presse, ce 21 janvier, à propos des accusations occidentales au sujet de prétendus préparatifs russes d'invasion de l'Ukraine. «Je suis convaincu que cela n'arrivera pas [et] j'espère fermement avoir raison», a-t-il ajouté.

Je pense que la diplomatie est le moyen de résoudre les problèmes

«Je pense que la diplomatie est le moyen de résoudre les problèmes», a aussi souligné Antonio Guterres, faisant valoir qu'il fallait «éviter le pire».

Des accusations occidentales démenties depuis plusieurs semaines

Depuis plusieurs semaines, Washington et certains de ses alliés accusent la Russie d'envisager une invasion du territoire ukrainien, ce que Moscou dément catégoriquement.

La Russie, de son côté, exprime ses craintes quant à sa sécurité, liée à l'extension de l'OTAN vers l'est et à la perspective de livraisons d'armements offensifs à l'Ukraine, pays voisin. Dans ce contexte, Moscou a proposé à Washington et à l'OTAN des traités prévoyant un renoncement de l'Alliance atlantique à tout élargissement à l'est et un retour à l'architecture sécuritaire construite en Europe après la fin de la guerre froide.

Les Occidentaux refusent à ce jour les exigences russes, arguant du caractère défensif de l'Alliance atlantique d'une part, et de la souveraineté des Etats, devant rester libres de choisir leurs alliances, d'autre part.

Or, la Russie fait valoir que les Occidentaux avaient promis verbalement à Moscou à la fin de la guerre froide de ne jamais élargir l'Alliance, promesse mainte fois rompue avec les élargissements successifs de l'OTAN aux pays anciennement dits «de l'Est».