Ce 14 janvier, l'aéroport de Hong Kong a annoncé que les passagers aériens en provenance de 153 pays ne pourront plus transiter par la ville, afin de prévenir la propagation du Covid-19.
Cette suspension, qui concerne tous les pays classés à «haut risque» sanitaire par les autorités hongkongaises – parmi lesquels figure la France – prendra effet le 16 janvier et devrait s'achever le 15 février, a indiqué l'aéroport sur son site internet. Elle vise à «contrôler la propagation du très contagieux variant Omicron du Covid-19».
Depuis le 8 janvier, Hong Kong interdit déjà l'accès à son territoire à tout passager ayant séjourné plus de deux heures au cours des 21 derniers jours dans huit pays : Australie, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Pakistan, Philippines, Royaume-Uni.
Le transit par l'aéroport de Hong Kong sera donc désormais impossible pour les personnes provenant de tous les autres pays jugés à «haut risque». Entrer à Hong Kong restera possible pour elles à condition qu'elles soient vaccinées et moyennant 21 jours de quarantaine.
Une stratégie «zéro Covid»
Avec la Chine continentale, Hong Kong est l'un des derniers endroits du monde à s'accrocher à la stratégie «zéro Covid», consistant à éviter à tout prix la propagation du coronavirus sur son territoire avec une politique draconienne d'isolement des malades et de leurs contacts.
Cette stratégie a permis à la ville de 7,5 millions d'habitants de n'enregistrer qu'un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 décès depuis le début de la pandémie, mais au prix d'un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial.
Les autorités sont sur le pied de guerre depuis l'apparition d'un petit foyer de contamination locale du variant Omicron dans un restaurant, qui a déclenché des campagnes de tests massives, un traçage effréné des cas contacts, mais aussi la fermeture des bars, installations sportives, écoles, cinémas et musées, ainsi qu'un un couvre-feu pour les restaurants à partir de 18h.