Les premier soldats russes ont été envoyés ce 6 janvier au Kazakhstan dans le cadre d'une mission de maintien de la paix déployée par l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Des troupes d'Arménie, de Biélorussie, du Kirghizistan, et du Tadjikistan, pays membres de l'organisation, doivent également prendre part à cette force.
Normaliser une situation provoquée par «une ingérence extérieure»
L'organisation régionale avait fait savoir la veille dans un communiqué qu'elle envoyait pour une «une durée de temps limitée» des «forces de maintien de la paix» dans le pays «afin de stabiliser et normaliser la situation dans ce pays» provoquée par «une ingérence extérieure».
Ce 6 janvier, la police kazakh a annoncé avoir tué plusieurs dizaines d'individus qui tentaient de prendre d'assaut des bâtiments officiels. 12 membres des forces de l'ordre et militaires ont également été tués depuis le début des émeutes, qui font suite à des manifestations contre la hausse du prix du gaz. Au total plus d'un millier de blessés sont à déplorer depuis le début des troubles, dont 353 du côté des forces de l'ordre, selon un bilan des autorités kazakhes à la télévision publique.
Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, qui dénonce une agression extérieure commise selon lui par des «gangs terroristes» ayant «reçu un entraînement approfondi à l'étranger», a fait appel à l'OTSC.