Dans un communiqué, Donald Trump a annoncé le 3 janvier apporter son «soutien le plus complet» à la campagne de réélection de Viktor Orban, «un grand leader, respecté de tous». Le dirigeant hongrois fera notamment face à Peter Marki-Zay vainqueur en octobre dernier des primaires de l'opposition.
«Viktor Orban aime de tout cœur son pays et cherche la sécurité pour son peuple», a renchéri l'ancien président américain.
Ce soutien a provoqué une série de critiques émanant du camp démocrate. «Trump dit simplement tout haut ce que le parti républicain a accepté depuis longtemps : il préfère l'autocratie à la démocratie libérale», a dénoncé sur Twitter Ben Rhodes, un ancien haut conseiller de Barack Obama.
Lorsqu'il était encore au pouvoir, Donald Trump avait reçu Viktor Orban à Washington, allant à l'encontre de nombreux dirigeants européens, très critiques des positions du dirigeant hongrois sur les questions migratoires et LGBT.
Viktor Orban avait quant à lui déploré la perte d'un «soutien international majeur» après le départ de Donald Trump de la Maison Blanche. Se démarquant des nombreuses condamnations internationales, il avait aussi appelé à «ne pas juger» les Etats-Unis après les émeutes du Capitole.