Opacité autour des enquêtes, absence d’indemnisation des victimes et de sanctions, les interrogations soulevées sont nombreuses. 1 400 civils tués par des frappes de drones, un nombre sous-estimé selon le New York Times qui a eu accès à 1 300 rapports du Pentagone. La presse pointe du doigt les agissements de l’armée américaine contre Daech en Afghanistan, en Syrie ou encore en Irak qui auraient causé la mort de ces civils depuis 2014. Pour en parler, Laurent Cesari, professeur d’histoire contemporaine à l’université d'Artois, à Arras.