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EN CONTINU : les vols entre Russie et Egypte suspendus jusqu’à nouvel ordre suite au crash de l’A321

Un avion de ligne reliant Charm El-Sheikh à Saint-Pétersbourg a disparu des écrans radar peu après le décollage et s'est écrasé en Egypte avec à bord, 217 passagers et 7 membres d'équipage.

Vendredi 13 novembre

L'agence russe du transport aérien Rosaviatsia a interdit les vols de la compagnie aérienne égyptienne EgyptAir à partir du 14 novembre 2015. Les responsables égyptiens sont en contact avec la Russie pour connaître les raisons de l’annulation des vols d’EgyptAir qui n’ont pas encore été divulguées.

Selon le journal russe Kommersant, la Russie pourrait suivre l’exemple israélien dans le renforcement des mesures de sécurité aérienne. Cette question aurait été discutée lors d’une rencontre de travail avec le directeur du Service fédéral de sécurité Alexandre Bortnikov.

L’idée consiste à renforcer les mesures de sécurités dans les aéroports étrangers qui accueillent des avions russes, comme c’est déjà le cas pour les avions des compagnies israéliennes. Des mesures qui se répercuteraient alors sur le prix des billets à hauteur d’une vingtaine de dollars.

L’Egypte transmettra une copie du contenu des boîtes noires de l’A321 à l’étranger, a fait savoir le ministre de l’aviation civile, Hossam Kamal. «Les sons seront analysées par un équipement spécial disponible que dans quelques pays. Les sept dernières minutes de l’enregistrement des «boîtes noires» seront envoyées dans un des pays qui a fabriqué l’appareil et qui dispose de cet équipement pour analyser le son et ses origines. L’original de l’enregistrement ne sera pas envoyé», a indiqué le ministre sans préciser non plus dans quel pays ces données seront envoyées.

Mercredi 11 novembre

L’Egypte a accepté la proposition d’aide de la FBI (Bureau fédéral d'enquête américain) portant sur l’investigation de la catastrophe de l’A321 en Egypte, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de l’Egypte Sameh Shoukry cité par Interfax.

«Nous avons reçu la proposition américaine de rejoindre le groupe d’experts chargé de l’enquête, et l’ont acceptée immédiatement», a-t-il annoncé.

Le ministre a expliqué cette décision par le fait que les Etats-Unis participaient dans la construction des moteurs d'Airbus.

Mardi 10 novembre

Le chef de l'administration présidentielle Sergueï Ivanov a annoncé que les vols entre la Russie et l’Egypte étaient suspendus pour longtemps, pour plusieurs mois au minimum. Cependant, l’arrêt des vols avec les autres pays du Proche-Orient n’a pas été rapporté, a souligné le responsable.

Quant à l’origine du crash de l’A321, Ivanov a noté que l’attaque terroriste ne représente qu’une des versions possibles, et qu’il est trop tôt pour en tirer des conclusions définitives.

Dimanche 8 novembre

Le président russe a signé l’ordre d’interdiction temporaire des vols entre la Russie en Egypte. «Les compagnies aériennes n’ont plus la permission de transporter des citoyens du territoire de la Fédération de Russie en République arabe d’Egypte», peut-on lire dans ce document.

Le 8 novembre, les cloches de la cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg  on sonné 224 fois en mémoire des victimes du crash de l’A321 qui s'est écrasé le 31 octobre dans le Sinaï.

Samedi 7 novembre

Le chef de la commission d’enquête, Ayman el-Moqadem, a donné sa première conférence au Caire. Il a confirmé un bruit et la dislocation de l’appareil mais a précisé qu’une analyse à large spectre permettrait d’identifier la nature exacte de ce bruit.

L’enquête sur les circonstances du crash de l’A321 dans le Sinaï se poursuit. Il est encore trop tôt, selon le chef de la commission d’enquête pour pouvoir se prononcer sur les causes exactes de l’accident alors que de nombreuses fuites laissent penser qu’il aurait été provoqué par l’explosion d’une bombe. «On ressemble toujours des informations […]Je n’exclus aucun scénario mais je ne vais pas spéculer sur les faits».
Il a toutefois reconnu qu’un bruit s’était produit juste avant la dislocation de l’appareil en plein vol. Avant de préciser juste après qu’il était nécessaire de lui faire passer une analyse à large spectre afin de déterminer sa nature exacte.

L’Egypte a aussi appelé toutes les parties impliquées dans l’enquête sur le crash de l’A321 à partager les informations dont elles disposent.

Des équipes de secours russes avec des commandants militaires égyptiens ont observé une minute de silence et ont déposé des fleurs sur l'aile de l’A321 qui s’est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre.

Suite aux spéculations multiples qui ont inondé les médias ces derniers jours, le ministrère des Affaires étrangères égyptien a déclaré qu'aucune «hypothèse» ne ressortait à ce stade de l'enquête sur le crash du vol 7K9268 car «les renseignements étrangers n'ont pas été communiqués à l'Egypte», selon l'AFP.

Vendredi 6 novembre

Le ministre américain de la Sécurité intérieure Jeh Johnson a déclaré que Washington avait demandé à «certains» aéroports du Moyen-Orient de renforcer leurs mesures de sécurité par mesure de «précaution».

«Au fur et à mesure que l'enquête sur le crash progressera, nous évaluerons en permanence les mesures et nous déciderons si des changements supplémentaires sont appropriés», lit-on dans le communiqué américain.

La compagnie aérienne russe Aéroflot a reçu l’ordre de Rossaviatsiïa, l’agence russe du contrôle aérien, de suspendre tous ses vols à destination de l’Egypte. Aujourd’hui, des appareils doivent se rendre au Caire à vide pour pouvoir rapatrier les touristes russes qui s’y trouvent.

En même temps, la chaîne de télévision française France 2 précise que les boîtes noires auraient permis d'entendre distinctement le bruit d'une explosion durant le vol ce qui signifie qu’elle n’aurait pas été provoquée par une panne de moteur.

D’après l’AFP qui cite une source proche du dossier, le décodage d’une des boîtes noires de l’A321, le Flight Data Recorder, a montré que l’accident avait un caractère «brutal et soudain».
«Tout est normal, absolument normal pendant le vol, et brutalement plus rien. Cela va dans le sens de la soudaineté, du caractère immédiat, de l'événement», a fait savoir la source.

La porte-parole du ministère du tourisme en Egypte Rasha el-Azaizi a annoncé que l’Egypte déplorait la décision russe de suspendre des vols en destination de l’Egypte. «Nous déplorons cette décision. Nous le regrettons beaucoup», a-t-elle précisé.

Vladimir Poutine a ordonné d’élaborer des mécanismes pour la suspension de tous les vols russes à destination de l’Egypte avec le Service de sécurité fédéral, a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov.

Le président russe a accepté les recommandations du comité antiterroriste national en vue d’interrompre le trafic aérien avec l’Egypte jusqu’à ce que les raisons exactes du crash de l’A321 soient précisément établies. Il a aussi ordonné de fournir une assistance aux ressortissant russes qui doivent rentrer au pays.

Pour le moment, il n’y a pas de données exactes sur le nombre précis de touristes russes qui se trouvent en Egypte. En attendant, le chef du grand tour opérateur russe Tez Tour, Alexandre Bourtine, a confié à l’agence de presse ITAR TASS qu’entre 30 000 et 40 000 touristes russes pouvaient se trouver à Charm el-Cheikh, une destination de vacances populaire. «Maintenant, c’est la haute saison là-bas», a-t-il indiqué.

Le chef du ministère des situations d’urgence russe a déclaré que  les experts russes avaient  emporté des éléments et prélevé des échantillons sur les débris de l’A321 pour vérifier la présence d’explosifs. 

Le chef du FSB estime qu’il serait «raisonnable» d’arrêter les vols des compagnies russes à destination de l’Egypte jusqu’à ce que les causes du crash soient déterminées.

Le ministère égyptien de l’aviation civile a démenti l’information selon laquelle les autorités égyptiennes avaient suspendu l'arrivée à Charm el-Cheikh des vols des compagnies britanniques chargés d’évacuer les touristes britanniques. Compte tenu de l’encombrement que connaît l’aéroport de la station balnéaire, d’importants retards sont à prendre en compte.

Le premier avion britannique rapatriant les touristes bloqué à Charm el-Cheikh a décollé.

La compagnie aérienne EasyJet a annoncé que les autorités égyptiennes avaient suspendu l'arrivée à Charm el-Cheikh des vols des compagnies britanniques qui devaient rapatrier les touristes britanniques.

«Les autorités égyptiennes ont actuellement suspendu les atterrissages des compagnies britanniques à Charm el-Cheikh. Cela veut dire que 8 des 10 vols d'EasyJet prévus le 6 novembre ne pourront être opérés», lit-on dans un communiqué.

KLM, la compagnie néerlandaise contrôlée par Air France a fait savoir que les voyageurs qui quitteront le Caire à bord de ses avions ne pourraient embarquer qu’avec des bagages à main. Selon son site internet, cette mesure a été prise pour garantir une meilleure sécurité des vols.

Pourtant, le vol KL554 à destination d’Amsterdam a quitté ce matin la capitale égyptienne avec seulement 115 passager à bord, au lieu des 247 prévus. En effet, plus de la moitié d’entre eux ont refusé de voyager sans leurs valises et ont donc préféré rester au Caire.


Les compagnies aériennes britanniques qui rapatrient près de 20 000 touristes britanniques appliquent les même conditions au départ de l’aéroport de Charm el-Cheikh.

Selon le journal russe Kommersant, le décodage de la boîte noire de l’A321 n’a pas révélé les causes du crash. L’enregistrement de tous les systèmes de l’avion aurait cessé d'un coup après la perte de la queue.

Le président américain Barack Obama est persuadé, selon l’agence de presse Bloomberg, «qu’il est possible qu’à bord de l’A321, il y ait eu un engin explosif». Pourtant, le porte-parole de la Maison Blanche Ernest Josh a déjà déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas arrêté leurs conclusions sur la cause du crash, même s’ils n’excluaient pas l’hypothèse d’un acte terroriste. «Il est évident que l’enquête égyptienne sur cet accident tragique est toujours en cours. Pour le moment, les Etats-Unis ne se sont pas encore fait leur propre opinion sur les causes du crash», a-t-il précisé.


Barack Obama a aussi dit que les Etats-Unis avaient l’intention de mener leur propre enquête. «Nous allons consacrer beaucoup de temps pour que notre communauté de surveillance et nos experts établissent ce qui s’est passé, avant de faire des déclarations concrètes», a-t-il conclu.

Jeudi 5 novembre

Face à la multiplication des interdictions de survol du Sinaï, la France ne fait que «déconseiller» à ses ressortissants de se rendre à Charm el-Cheikh, sauf «raison impérative, notamment professionnelle», a annoncé jeudi le ministère français des Affaires étrangères. Ces informations sont également publiées sur le site Conseils aux voyageurs du Quai d'Orsay.

Le département britannique des Transports a demandé aux compagnies aériennes du royaume de reprendre leurs vols à destination de Charm el-Cheikh à partir du 6 novembre.

Selon l’agence de presse RIA Novosti, qui cite les propos du ministre de l’aviation égyptienne, les enquêteurs n’ont pas trouvé de signes d’explosion expliquant le crash de l’A321 de Kolavia dans le Sinaï.

Le ministre des Transports russe, Maxime Sokolov, a déclaré avoir reçu les premiers enregistrements des boîtes noires. «Le jour du crash, on a retrouvé et transporté au Caire deux boites noires. Hier on a commencé à décoder des données, les premiers enregistrements ont déjà été reçus», a-t-il annoncé lors de la rencontre avec le Premier ministre Dimitri Medvedev.

A l'issue de cette rencontre, la Russie a envoyé à l’Egypte une liste de propositions sur des mesures additionnelles de sécurité aérienne, d’après Maxime Sokolov.

Commentant  les déclarations du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères britannique, le porte-parole du président russe, Dimitri Peskov, a estimé qu’elles ressemblaient à de «l’information mal-vérifiée». «Nous avons dit plusieurs fois et répétons encore une fois que toutes les versions sur les causes du crash de l’A321 ne peuvent être annoncées que par les enquêteurs. Or, les enquêteurs n’ont encore fait aucune déclaration. Toutes les autres déclarations ressemblent à de l’information mal-vérifiée ou à des spéculations», a-t-il souligné.

Suite à la décision britannique, les Pays-Bas suspendent aussi les vols à destination et en provenance de Charm el-Cheikh jusqu’à dimanche. Selon les données du ministère des Affaires étrangères néerlandais, au moins 408 touristes néerlandais y sont  actuellement en vacances.

Le département d’Etat américain ne possède pas de données sur ce qui pourrait avoir causé le crash de l’avion russe A321 en Egypte. Le porte-parole du ministère de la Défense américain, John Kirby, a précisé qu’il ne voulait pas faire de spéculations «car il était important de laisser les enquêteurs faire leur travail».  Néanmoins, la chaîne de télévision américaine CNN déclare qu’ «un engin explosif [a été] déposé dans les bagages ou quelque part dans l’avion» par Daesh ou par les terroristes affiliés à Daesh, en citant les services du renseignement américain. 

Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères britanniques, Philip Hammond, a aussi affirmé que l’avion A321 s’était écrasé à cause «d’un engin explosif». Pour cette raison, le gouvernement du Royaume-Uni a décidé d’interrompre les vols au-dessus du Sinaï.  En réponse à cette décision, le porte-parole du président égyptien, Alaa Youssef, lui a demandé «de ne pas prendre de décisions précipitées et d’attendre les résultats de l’enquête».

La suspension des vols depuis Charm el-Cheikh affectera 20 000 voyageurs britanniques en vacances dans la péninsule du Sinaï, près de la mer Rouge. Selon Downing Street, 3 500 touristes britanniques auraient normalement dû quitter la région aujourd’hui. Pourtant, Philip Hammond a précisé que Londres préparait des mesures d'urgence pour rapatrier les touristes britanniques à Charm el-Cheikh. 

«Nous avons l’intention de commencer à rapatrier les touristes dès le 6 novembre», a-t-il fait savoir.

Les données enregistrées du vol de l'A321 (Flight Data Recorder - FDR) ont été copiées avec succès et remises aux enquêteurs chargés de les décoder, les traîter et les analyser, a indiqué l'agence TASS citant le Comité intergouvernemental d'aviation.

Reuters a cité une source de l'aviation russe assurant que deux scénarios sont actuellement à l'étude à propos du crash de l'appareil - Celui d'une défaillance technique d'une part et d'un objet explosif placé à l'interieur de l'avion d'autre part.

Mercredi 4 novembre

Des nouveaux fragments de corps des victimes du crash, y compris les dépouilles d’un enfant, ont été découverts ce mercredi sur le site de la catastrophe, a fait savoir un responsable du ministère russe des Situations d’urgence. Il a précisé que ces découvertes ont été faites dans la partie avant de l’avion, que les secouristes russes n’ont pas eu la chance d’examiner auparavant, vu qu’y travaillaient des enquêteurs chargés d’établir les causes de l’accident.

Tous les avions décollant de Grande-Bretagne à destination de Charm el-Cheikh ont été suspendus, a annoncé Downing Street.

«Alors qu’on en apprend un peu plus chaque jour, nous nous inquiétons de la possibilité que l’avion [russe A321] s’est écrasé à cause d’un engin explosif. A la lumière de cette hypothèse, nous avons décidé de suspendre tous les vols à destination de Charm el-Cheikh décollant depuis le Royaume-Uni ce soir en tant que mesure de sécurité», a annoncé la porte-parole du gouvernement britannique.

Alors que l’interdiction reste en vigueur, les experts britanniques auront le temps d’évaluer les mesures de sécurité dans les aéroports égyptiens et déterminer si une action supplémentaire dans ce sens sera nécessaire. La durée exacte de cette mesure n’a pas été précisée, mais «l’évaluation doit être achevée ce soir», d’après la porte-parole.

Les informations contenues dans les boîtes noires ont été extraites par les spécialistes du Caire, a fait savoir l’agence RIA Novosti en citant le ministère de l’Aviation égyptien. Les enquêteurs ont effectué une première évaluation avant d’entamer leur analyse approfondie, a précisé la source de l’agence.

Une explosion dans le moteur aurait été à l’origine de la catastrophe de l’A321, ont annoncé au quotidien égyptien Al Masryalyoum des sources dans la commission d’enquête chargée d’établir les causes de l’accident. D’après ces responsables anonymes, cette conclusion a été rendue à partir des données issues du décryptage des boîtes noires.

Les enquêteurs n’ont cependant pas encore pu établir ce qui a causé l’explosion, a annoncé le quotidien.

Après l’élargissement du rayon de recherches sur le site du crash, les secouristes russes ont découvert des objets et documents importants dans le cadre l’enquête pénale sur la tragédie, a annoncé aux journalistes le porte-parole du Comité d’enquête russe Vladimir Markine.

Des dizaines de milliers de moscovites ont pris part à la minute de silence en l’honneur des victimes du crash de l’avion russe.

«Il n’y a pas de mots pour exprimer toute la tristesse de notre perte commune. Nous exprimons nos profondes condoléances à tous ceux qui ont perdu des proches dans cette tragédie. Nous partageons votre peine», a exprimé, l’air grave, Alexandre Bretchalov, le secrétaire de la Chambre publique qui a organisé cette manifestation.

Le 4 novembre, la Russie célèbre la fête de l’Unité nationale. 85 000 personnes se sont rassemblées dans le centre de la capitale russe à l’occasion de cette commémoration qui a été tristement assombrie cette année par la terrible catastrophe dans la péninsule de Sinaï.

L’équipe de secouristes qui travaille en Egypte a élargi sa zone de recherches de 30 à 40 km carrés, a déclaré le ministre russe des Situations d’urgence, Vladimir Poutchkov. Tous les corps des victimes n’ont toujours pas été retrouvés par les secouristes.

L’examen préliminaire des boîtes noires de l’avion, n’a révélé aucune discussion sur des problèmes mécaniques ou avec le système dans le poste de pilotage, a rapporté le Wall Street Journal citant une source proche de l’enquête, ce qui indique que les pilotes pourraient n’avoir reçu aucun signal particulier avant le crash. 

Des analyses initiales du cockpit contredisent les rapports précédents indiquant que l’équipe avait connu une situation d’urgence et commencé à la régler. La source a expliqué que l’équipe aurait eu peu de temps pour réagir à une situation d’urgence.

Les autorités égyptiennes ont annoncé la version principale des causes du crash de l’avion russe, qui est une défaillance technique à bord. Cette déclaration a été faite par le représentant officiel du gouvernement égyptien Houssam al-Kouveich.

«Les satellites artificiels russes et américains ont exclu la possibilité d’un acte terroriste à l’origine de la catastrophe. Tous les circonstances témoignent du fait que l’avion s’est écrasé suite à une défaillance technique à l’intérieur», a déclaré le responsable à la chaîne Al-Hayat.

L'opération de recherches du ministère russe des Situations d'urgence sur le site du crash durera au moins deux jours encore, a annoncé son représentant à RIA Novosti. La mission des secouristes russes pourra toutefois être prolongée, a-t-il ajouté.

Mardi 3 novembre

Au cours de l’examen préliminaire des experts égyptiens et russes, aucune traces d’explosion n’a été trouvée sur les corps des victimes, comme l’a indiquée à l’agence TASS une source dans le Centre d’expertise médico-judiciaire.

Un des experts égyptiens a de plus indiqué que la nature des blessures des victimes ne montraient pas de signe d’un impact venu de l’extérieur.

Deux avions de Kolavia qui devaient partir en Egypte depuis Moscou sont en retard, peut-on voir sur le site de l’aéroport Domodedovo. L’un d’eux devait partir à 4h05 (heure locale), alors que le départ de l’autre était prévu à 17h15.

L’autorité russe de l’aviation civile Rosaviatsia a entamé ce dimanche l’inspections des Airbus A321 opérés par Kolavia. Auparavant, la société avait assuré à ses passagers que ces inspections n’auraient aucun effet sur les horaires de ses vols.

D’après les expertises médico-judiciaires des corps des victimes publiées par la chaine russe LifeNews, les passagers du vol qui se trouvaient dans la partie arrière de l’appareil ont péri de traumas consécutifs à une explosion. Les experts auraient constaté des brûlures sur 90% de la peau de ces personnes et ont retrouvé des petits éléments de fuselage dans leurs dépouilles. Ces corps seront analysés, à la recherche de traces d’explosifs, lit-on dans le rapport consulté par LifeNews.

Un deuxième groupe de victimes, qui pourraient se trouver à l’avant de l’avion, présente des traumas du crâne, des fractures et des hémorragies.

Un expert égyptien anonyme qui a participé à l'examen des corps a confirmé à RIA Novosti que le caractère des blessures pourrait témoigner d'une explosion qu'aurait subi l'avion alors qu’il était en vol.

Aucune information officielle n’est pour le moment disponible sur ce sujet.

La vague de chaleur enregistrée par un satellite américain au moment du crash de l’A321, a eu lieu dans les airs et pas au sol, a annoncé la chaine CNN en citant un haut responsable du Pentagone.

Auparavant, les responsables américains de sécurité ont estimé que cette émission de chaleur aurait pu être causée par des actions militaires entre groupes armés dans la péninsule de Sinaï, bastion de la branche égyptienne de Daesh.

Les experts de BP vérifient la qualité du carburant utilisé par l’A321 le jour du crash à l’aéroport de Charm el-Cheikh, a annoncé l’agence TASS.

Le Kremlin a appelé à éviter de lier l’accident d’avion dans le Sinaï et l’opération militaire russe en Syrie, a déclaré aux journalistes le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

«Les spéculations concernant cet accident d’avion sont déplacées», a-t-il estimé. «Il s’agit de deux choses complétement différentes qui ne doivent pas être liées».

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a dénoncé mardi dans un entretien avec la BBC la «propagande» du groupe Etat islamique (EI), qui affirme être responsable du crash de l'avion russe dans le Sinaï, bastion de la branche locale de l'EI. Auparavant, les responsables russes et américains ont séparément rejeté les revendications des terroristes, les qualifiant de «peu probables». En effet, il n’existe pas de preuve démontrant que Daesh possède des missiles capables d’abattre un avion de ligne volant à une altitude proche de 10 km.

Au Caire, une source proche de l’enquête citée par Interfax a rapporté que l’enregistrement des boîtes noires présentait «des sons peu caractéristiques dans le déroulement ordinaire d’un vol», sans préciser de quoi il s’agissait. D’après les données des enregistrements, «une situation d’urgence s’est présentée à bord, surprenant l’équipage, de telle façon que les pilotes n’ont pas eu le temps d’envoyer un signal d’alarme», a ajouté la source.

Les experts n’ont pas encore découvert de trace d’impact extérieur sur les fragments du fuselage de l’avion, d’après ce responsable.

Les experts qui travaillent sur le site du crash de l’A321, en Egypte, y ont découvert des éléments qui ne sont pas issus du corps de l’avion, ont fait savoir à TASS des sources proches du dossier au Caire. Ces éléments ont été envoyés pour être examinés par des experts, ont ajouté les sources.

Ces informations n’ont pas encore été confirmées officiellement par les enquêteurs.

Neuf victimes ont déjà été identifiées, a annoncé aux journalistes le gouverneur-adjoint de Saint-Pétersbourg, Igor Albine.

Au moment de la perte de contact avec l’appareil, un satellite américain infrarouge a détecté une vague de chaleur dans la zone de l’accident, d’après une source anonyme au sein de la défense américaine citée par NBC. Cet évènement peut être interprété comme l’explosion du réservoir de carburant de l’avion ou d’une bombe à bord, d’après la même source. Ce même responsable consulté par NBC a exclu l’implication d’un missile sol-air dans l’accident, car le satellite aurait enregistré son passage dans l’atmosphère.

Le Pentagone a quant à lui confirmé ces informations, mais a souligné toutefois qu’il était trop tôt pour dire ce qui a été à l’origine de cette vague de chaleur. D’après un haut responsable contacté pas ABC, elle aurait pu être causée par la collision de l’avion avec le sol, ou même ne pas être liée du tout avec la catastrophe, vu que d’intenses combats ont lieu dans la péninsule du Sinaï entre les terroristes et les forces gouvernementales égyptiennes.

Le deuxième avion du ministère russe des Situations d’urgence transportant les dépouilles des victimes du crash et leurs effets personnels est arrivé dans la nuit de lundi à mardi à Saint-Pétersbourg.

Lundi 2 novembre

Des experts irlandais vont participer à l’enquête sur les spécificités de l’entretien de l’A321 de Kolavia, ainsi que à l’évaluation de son état technique, a fait savoir Tony Lane, représentant de l'administration de l'aviation civile irlandaise, à RIA Novosti.

«Une équipe de trois experts est déjà partie pour l’Egypte pour aider les enquêteurs russes, égyptiens et français», a annoncé le porte-parole. L’Airbus A321 qui s’est écrasé samedi en Egypte était en leasing et appartenait à Willmington Trust SP Services, une société basé à Dublin.

Le ministère de l’Aviation de l’Egypte a refusé de commenter les déclarations des représentants de la compagnie Kolavia, qui ont estimé que «seul un impact mécanique extérieur» pouvait être à l’origine du crash de l’A321.

«Seule l’enquête officielle peut déterminer les vrais raisons de l’accident», a souligné Mouammed Rahma, représentant du ministère égyptien.

Quatre corps a déjà été identifiée par les parents des victimes, a fait savoir l’agence TASS.

Les Etats-Unis ne possèdent pas de «preuves directes» qu’un acte terroriste pourrait être à l’origine du crash de l’avion de la compagnie russe en Egypte, a fait savoir le directeur du renseignement américain James Clapper.

Le responsable a toutefois noté que la présence de Daesh dans la péninsule du Sinaï était importante. A la question de savoir si l’Etat islamique pouvait disposer des capacités nécessaires pour abattre un avion de ligne, James Clapper a répondu que c’était «peu probable», sans pouvoir l’exclure.

Aucune trace d’agents explosifs n’a été découverte sur les débris de l’avion qui ont déjà été examinés par les spécialistes, selon une source au Caire citée par RIA Novosti.

La chaîne de télévision russe Ren TV a diffusé des images des boîtes noires qui, apparemment, n’ont été que légèrement endommagées.

Les secouristes russes ont terminé l’examen de la zone de 20 km carrés où sont éparpillés les débris du crash de l’A321 de Kolavia, a annoncé le ministre russe des Situation d’urgence, Vladimir Poutchkov. Le rayon de l’opération sera élargi jusqu’à 30 km carrés et elle se poursuivra jusqu’à ce que les corps de toutes les victimes soient retrouvés, a ajouté le ministre.

Le Comité d’enquête de la Russie ne privilégie aucune hypothèse susceptible d’expliquer les causes du crash de l’A321 de Kolavia, mais il est trop tôt pour donner des explications définitives, a annoncé le porte-parole du Comité, Vladimir Markine.

«Les versions évoqués par différentes sources ne sont que des suppositions, mais pas l’explication objective de ce qui s’est passé», a souligné le responsable.

D'après les premières données recueillies après le décryptage des boîtes noires de l'A321 de Kolavia, le vol n'a pas subi d'impact extérieur, a annoncé l'agence de presse Reuters en citant une source anonyme au sein l’organe chargé de cette tâche.

Une source de l’agence RIA Novosti a fait savoir que pour le moment, le décryptage permettait de dire que l’équipage n’avait pas envoyé de signal de détresse au sol.

Le gouverneur de Saint-Pétersbourg Gueorgui Poltavtchenko a annoncé sa décision de verser de la part de la ville une compensations à toutes les familles des victimes du crash, d’un montant d’un million de rouble chacune (14 100 euros).

Pour différentes raisons, 16 passagers qui aurait dû être à bord du vol 7K9268 ne sont pas montés à bord de l’appareil, a confirmé la société Kolavia.

Kolavia a annoncé qu’elle allait indemniser les victimes de la catastrophe d’un montant qui sera communiqué ultérieurement, d'après les responsables de la société.

Lors d’une conférence de presse à Moscou, les représentants de la compagnie aérienne russe Kolavia, dont un appareil s’est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre, ont estimé qu’un impact mécanique extérieur est la seule explication possible de cette catastrophe.

«En moins d’une minute, le vol 7K9268 a perdu plus de 300 km/h et a perdu 1 500 mètres d’altitude. Au moment de la catastrophe, les membres de l’équipage ont été incapables de réagir. Cela explique pourquoi aucune tentative de l’équipage de faire part d’un événement extraordinaire n’a été enregistrée», ont fait savoir les responsables de la société.

«La seule raison qui aurait pu provoquer la destruction de l’avion en l’air est un effet mécanique de l’extérieur», ont conclu les membres de la compagnie présents lors de cette conférence de presse.

«L’avion n’aurait pas pu se disloquer tout seul en plein vol», ont poursuivi les représentants de Kolavia.

Les problèmes avec le carburant, qui ont été évoqués comme l’une des pistes possibles dans l’enquête sur les causes de la catastrophe, «pourraient provoquer l’arrêt des moteurs, mais pas la dislocation de l’avion en vol», a poursuivi le directeur adjoint de la société, Alexandre Smirnov.

Auparavant, Kolavia avait déjà précisé que tous ses équipages suivaient régulièrement des simulations comprenant l’arrêt d’un ou de plusieurs moteurs et qu’ils avaient été préparés à toute situation de la sorte.

Les réparations qu’a subies l’appareil en 2014 ne peuvent pas non plus être à l’origine de la catastrophe. «L’avion a été réparé par son constructeur, conformément aux procédures élaborés par Airbus», ont déclaré les représentants de Kolavia.

«Nous excluons aussi une défaillance mécanique et une erreur de pilote», a annoncé Alexandre Smirnov.

Les secouristes russes ont découvert 12 nouveaux fragments de l’A321 qui s’est écrasé en Egypte. Quatre groupes de recherche, soit près de 100 spécialistes russes, travaillent actuellement sur le site de la tragédie, dans une zone de 20 km2.

Tôt le matin, les corps de 144 des victimes du crash de l’A321 ont été transportés à Saint-Pétersbourg par un avion du ministère russe des Situations d’urgence. Les dépouilles seront acheminées vers des morgues pour la procédure d’identification par les parents avant de leur être ensuite rendus pour les funérailles.

Dimanche 1 novembre

Les secouristes russes reprendront les opérations de recherche sur le site du crash de l’A321 de Kolavia lundi matin, a fait savoir dimanche soir Alexeï Smirnov, le chef adjoint du ministère russe des Situations d’urgence. «Des véhicules aériens sans pilotes seront utilisés pour surveiller la zone», a-t-il indiqué, ajoutant que la zone de recherche comprendrait plus de 20 kilomètres carrés.

La photo satellite fournie par le Ministère russe des Situations d’urgence donne des détails sur les endroits où les différents morceaux de l’appareil se sont écrasés dans la péninsule du Sinaï. Les zones cerclées de bleu représentent l’endroit où se trouvent des débris, alors que les zones rouges montrent les zones de l’impact. En jaune, on voit l’endroit où les secours sont positionnés.

Les croyants orthodoxes ont composé une croix de 224 chandelles sur le parvis de la Cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, en mémoire des victimes du crash de l’A321 de Kolavia.

Les secouristes russes entendent utiliser des drones pour examiner les 20 km carrés où se sont éparpillés les débris de l’avion A321, ont annoncé les représentants du ministère des Situations d’urgence.

Le fait que les débris soient éparpillés sur un périmètre en forme d’ellipse, long de 8 km et large de 4 km environ, témoigne du fait que l’avion s’est décomposé à une altitude élevée, ont fait savoir les responsables de l’agence russe de l’aviation.

A Saint-Pétersbourg, 224 ballons ont été lâché en plein air depuis la place du Palais pour honorer la mémoire des victimes du crash de l’A321 de Kolavia.

Près de deux milliers de personnes s’étaient rassemblées sur la place principale de la ville pour leur rendre cet hommage.

Le rayon de l’opération de recherche sur le lieu du crash en Egypte a été élargi de 16 à 20 km carrés, a annoncé le ministre russe des Situations d’urgence, Vladimir Poutchkov.

D’après le ministère des Situations d’urgence, plus d’une centaine de sauveteurs russes travaillent actuellement sur le site du crash de l’A321 de Kolavia.

Les Ukrainiens se rassemblent près des consulats et ambassades de Russie à Kiev, à Odessa, à Lvov et à Donetsk pour rendre hommage aux victimes de la catastrophe. Les gens viennent avec des fleurs, des bougies et des jouets.

A Varsovie, en Pologne, et à Riga, en Lettonie, des habitants viennent aussi exprimer leurs condoléances en déposant des gerbes de fleurs à proximité de l’ambassade russe.

L’A321 de Kolavia qui effectuait la liaison entre Charm el-Cheikh et Saint-Pétersbourg s’est désintégré en l’air, a annoncé le directeur du Comité intergouvernemental d'aviation (autorité aérienne de la Communauté des Etats indépendants) Viktor Sorotchenko, après avoir examiné le site de la tragédie. Il a cependant souligné qu’il était trop tôt de tirer de conclusions définitives quant aux raisons de la catastrophe.

Le Pape François a adressé ses condoléances au président russe Vladimir Poutine et à tout le peuple russe au lendemain de la tragédie aérienne qui a fait 224 victimes, dont une grande majorité de Russes. Le chef de l’Eglise catholique a assuré dans son télégramme qu’il priait pour tous ceux qui ont péri et les familles des victimes, a fait savoir le service de presse du Saint-Siège.

Les experts égyptiens estiment que l’enquête sur les raisons de l’accident pourrait durer plusieurs jours, d’après les sources de l’agence Reuters. Cependant, le président égyptien s’est montré moins optimiste, en notant qu’au vu du caractère compliqué des investigations qui «nécessitent des technologies avancées», l’enquête pourrait durer plusieurs mois.

Les enquêteurs russes ont interrogé l’équipage qui a volé sur l’A321 le 30 septembre, la veille de la tragédie, et le personnel technique chargé de l'entretien des avions de Kolavia, a annoncé le porte-parole du Comité d’enquête russe, Vladimir Markine. D’après lui, les enquêteurs endentent étudier toutes les versions de la tragédie, y compris une défaillance technique.

Des dizaines de personnes ont déposé des fleurs, des bougies et des jouets dans l’aéroport Poulkovo, à Saint-Pétersbourg, là où l’A321 de Kolavia aurait dû atterrir.

«Je ne connais aucune victime, mais j’habite moi-même à Saint-Pétersbourg avec ma famille. J’ai deux enfants et je ne peux tout simplement pas rester indifférente à une tragédie comme celle-là», a confié une femme à RT.

«Cela peut arriver à n’importe qui, des accidents se produisent tous les jours, personne n’est à l’abri… C’est extrêmement affligeant», a ajouté un homme qui tenait un enfant dans ses bras.

Les experts français ont rejoint l’équipe internationale qui a entamé l’examen de la première boîte noire en Egypte, celle qui contient les enregistrements des conversations des pilotes. La commission des experts comprends, en plus des français, des spécialistes égyptiens et russes.

Le premier novembre, en Russie, a été décrété jour de deuil national en mémoire des victimes du crash de l’A321 de la compagnie Kolavia. A Saint-Pétersbourg, où l’avion aurait dû atterrir, ce deuil sera prolongé jusqu’à mardi, a annoncé le gouverneur de la ville Gueorgui Poltavtchenko.

Il a également ajouté que toutes les familles des victimes recevraient une aide de la part de la ville, quelle que soit leur nationalité.

Les représentants de Kolavia ont fait savoir qu’ils allaient évaluer tous les risques liés à ces appareils, effectuer les procédures de prévention avant de prendre une décision définitive sur l’exploitation de ce type d’avion, comme le leur a demandé Rostransnadzor, le régulateur aérien russe.

Le régulateur russe des transports, Rostransnadzor, a décrété une interdiction de vol pour tous les Airbus A321 de la compagnie Kolavia, propriétaire de l’avion qui s’est écrasé samedi, jusqu’à ce que les experts puissent évaluer les raisons de cette catastrophe, a fait savoir à Interfax le représentant de l’agence.

Six des huit avions dont dispose Kolavia sont des A321.

Les experts ont entamé le décodage des boîtes noires de l’Airbus A321 de Kolavia, a annoncé le porte-parole du ministère égyptien de l’Aviation civile, cité par l’agence Bloomerg. D’après les autorités égyptiennes, les deux enregistreurs de vol retrouvés dans les décombres de l’appareil sont dans un état satisfaisant qui permettra d’en extraire les données. Les experts égyptiens, avec le concours de leurs homologues russes, entendent commencer par le déchiffrage des enregistrements des conversations des pilotes de l’avion.

Le groupe interministériel russe, avec à sa tête le ministre des Situations d’urgence Vladimir Poutchkov, a entamé ses travaux sur le site du crash de l’avion russe en Egypte, a fait savoir un représentant du ministère. 83 sauveteurs russes participent aux opérations de secours sur le site du crash.

La parquet égyptien a annoncé à RIA Novosti que les corps de 163 victimes du crash de l’avion russe avaient été examinés au Caire. D’après le procureur Hisham Hamdi, l’identification des victimes a présenté certaines difficultés, ce qui a nécessité de procéder à des analyses ADN pour procéder à l’identification des dépouilles retrouvées.

Auparavant, le vice-gouverneur de Saint-Pétersbourg, Igor Albin, a fait savoir qu’une grande partie des parents des passagers du vol de Kolovia ont déjà confié des échantillons d’ADN aux enquêteurs.

Une équipe d’enquêteurs français du BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la Sécurité de l'Aviation civile) sont partis pour l’Egypte rejoindre les experts russes et égyptiens qui enquêtent sur le crash du vol 7K9268 dans le Sinaï. Deux enquêteurs du bureau et six conseillers techniques font partie de l’équipe, a fait savoir le BEA. Leur participation fait partie de la procédure normale, étant donné que l’avion qui s’est écrasé le 31 octobre était un Airbus A321, fabriqué en France.

Un membre des services au sol égyptiens, qui a examiné l’A321 de Kolavia avant le décollage, a confié à Associated Press que l’avion semblait être dans un bon état.

Les sauveteurs ont retrouvé le corps d’un enfant de 3 ans assez loin du lieu du crash de l’avion, a indiqué un membre de l’armée égyptienne qui a participé à l’opération de recherche. Il a également expliqué que les sauveteurs avaient décidé d’élargir la zone de recherche dans un rayon de 15 km contre 5 jusqu’à présent.

Les restes d’au moins 175 personnes ont été extraits du site du crash, ont fait savoir les responsables égyptiens de l’opération de sauvetage, cités par l’agence TASS.

Trois avions du ministère russe des Situations d'urgence sont arrivés au Caire dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont amené des sauveteurs et des équipements de sauvetage sur le site du la catastrophe de l’A321 de Kolavia.  

Le ministre russe des Transports, Maksim Sokolov, est arrivé sur les lieux du crash avec le ministre russe des Situations d'urgence, Vladimir Poutchkov, et Alexandre Neradko, le directeur de l’aviation russe.

Comme l’indique un correspondant de l’agence Interfax, l’hélicoptère qui transporte les représentants russes a déjà atterri sur la péninsule du Sinaï.

Le service de presse du ministère des Situations d'urgence a fait savoir à Interfax que Vladimir Poutchkov était en chargé de diriger l’action des sauveteurs russes dépêchés en Egypte.

Les corps des victimes de la catastrophe seront acheminés à Saint-Pétersbourg dimanche soir ou lundi matin, a annoncé le vice-ministre des Situations d’urgence Vladimir Stepanov. Les services de secours russes et égyptiens projettent terminer les recherches des restes des passagers du vol 7K9268 vers la fin de la journée, a-t-il encore déclaré.

Les secouristes russes qui sont arrivés dans la nuit au Caire sont partis pour le site du crash, a annoncé le ministère russe des Situations d'urgence sur son compte Twitter.

Les boîtes noires de l’Airbus A321 sont légèrement endommagées, mais n’ont pas fait l'objet de détériorations thermiques, a annoncé le ministre russe des Transports, Maksim Sokolov, cité par TASS. En ce qui concerne leur décodage, il peut être effectué par les spécialistes égyptiens, ont ajouté les autorités russes.

Un troisième avion russe se rend actuellement en Egypte avec à son bord une équipe d’urgence, selon l’agence RIA Novosti. Au total, le ministère russe a envoyé 83 personnes et deux engins afin d’aider aux opérations sur le site du crash.

La plupart des 150 corps retrouvés sont arrivés dans les morgues du Caire

L’équipage de l’Airbus A321 n’a émis aucune plainte concernant l’état de l’appareil avant le décollage de la ville russe de Samara, selon l’agence Tass citant le bureau des transports régionaux.

«Le 30 octobre, après être arrivé à l’aéroport de Samara… l’avion n’a pas été révisé car il n’y avait aucune demande de la part du commandant de bord. L’équipage n’a pas fait de remarque non plus concernant l’état technique de l’avion», selon les déclaration d'un porte-parole du bureau à l’agence.

Samedi 31 octobre

Un représentant du ministère russe des situations d’urgence a déclaré lors d’un point presse que 25 enfants avaient trouvé la mort dans le crash du vol de Kolavia dans le Sinaï. 

L’Etat islamique n’est pas à même d’abattre un avion, a confié à RT le spécialiste de la sécurité Charles Shoebridge. Selon lui, les terroristes ont revendiqué un attentat pour leur propagande et «punir» la Russie pour son opération en Syrie.

Le Premier ministre Sherif Ismail s’est rendu à l’ambassade russe au Caire et a exprimé ses plus sincères condoléances à l’ambassadeur. Il a promis de fournir toute l’assistance nécessaire à la Russie dans l’enquête sur le crash d’avion, ont indiqué des médias égyptiens. Le Premier ministre a confirmé que Égypte était en lien étroit avec la Russie et que les deux pays coordonnaient leurs actions concernant l’enquête.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a présenté ses condoléances «aux familles et aux proches des victimes» lors d’un entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Mark Toner, responsable du service de presse du secrétaire d’Etat, a également proposé «une assistance des Etats-Unis si cela est nécessaire». 

Le ministre de l'aviation civile égyptien a annoncé que les deux boîtes noires de l'avion avaient été récupérées.

Le président ukrainien Petro Porochenko a exprimé ses condoléances aux familles des victimes de l’avion russe.

Le président du Conseil européen Donald Tusk a tweeté qu'il était «très attristé par le crash de l'avion russe».

Découvrez les premières photos officielles du site du crash.

Le pilote du vol 7K9268 n’a pas demandé de l’aide aux contrôleurs aériens avant le crash, selon le ministère égyptien de l’Aviation civile.

«La communication entre les agents techniques d'exploitation et l’avion russe a été établie normalement jusqu’au moment de la catastrophe», a déclaré le ministre égyptien de l’Aviation civile Hossam Kamal lors d’une conférence de presse au Caire.

Deux experts du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) pour la Sécurité de l'Aviation civile se rendront en Egypte dimanche avec six représentants d’Airbus.

Des experts ont commencé à décrypter la boîte noire retrouvée sur le lieu du crash, a fait savoir le Premier ministre égyptien.

Les ministres du ministère russe des Situations d’urgence, du ministère russe des Transports et le responsable de l’Agence du transport aérien russe sont partis pour le Caire dans un avion du ministère russe des Situations d’urgence, accompagnés des représentants du comité d’enquête russe et du Comité intergouvernemental d'aviation, selon l’agence de presse RIA Novosti. Des responsables russes et internationaux prendront part à l’enquête sur crash de l’avion.

Une photo du fuselage brûlé de l’avion de Kolavia a été diffusée sur Internet.

Des avions militaires égyptiens sont en train de transporter les corps des victimes dans une base à l’Est du Caire. Trente-cinq corps ont déjà été conduits à la morgue, rapporte RT Arabic, et les dépouilles de 140 autres passagers ont été retirées du site du crash.

La tragédie du vol 7K9268 n'est pas seulement l'accident le plus meurtrier de l'histoire russe, mais également de l'histoire de l'Airbus A320.

Air France suspend ses vols au-dessus de Sinaï où l'avion de la compagnie russe Kolavia s'est écrasé. «Air France confirme avoir mis en place, à titre de précaution un dispositif d'évitement de survol de la zone du Sinaï», a confié à Reuters le porte-parole d’Air France.

Le correspondant de RT Roman Kosarev se rend en Egypte sur le site du crash à bord d'un des avions du ministère russe des Transports.

La compagnie «Kolavia» annonce qu'un vol à destination de l'Egypte est prévu à 17h GMT pour les proches des victimes.

Les premières photos du crash de l’avion russe ont été diffusées dans les médias.

Le parquet général égyptien a officiellement accordé le droit à la Russie d’enquêter de la catastrophe.

L’Egypte ne dispose pas d’information pouvant laisser croire que l’avion russe qui s’est écrasé dans le Sinaï a été abattu par un missile qu’auraient lancé des terroristes, a fait savoir le ministre russe des Transports Maksim Sokolov.

«Pour le moment, différents médias annoncent qu’un avion de ligne reliant Charm El-Sheikh à Saint-Pétersbourg aurait été abattu par un missile antiaérien lancés par des terroristes. Ces informations ne peuvent pas être considérées comme fiables», a ajouté le ministre.

Plusieurs chefs d’Etat ont exprimé leurs condoléances à la Russie.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a adressé toute sa sympathie à Vladimir Poutine dans une conversation téléphonique. Il a assuré le président russe que son pays offrirait à Moscou toute l’aide nécessaire dans l’enquête qui doit déterminer les causes du crash.

Le Premier ministre britannique David Cameron s’est borné à poster un Tweet dans lequel il a exprimé ses condoléances aux familles et aux amis des victimes.

La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé ses «sincères condoléances» dans une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a qualifié ce crash de «tragédie et de perte effroyable». «Nous ne connaissons pas les détails relatifs à cet accident, mais les informations initiales témoignent d’une tragédie effroyable, d’une perte, et c’est pour cela que nous adressons nos condoléances aux familles et à tous ceux concernés par ce drame », a-t-il déclaré.

Les forces de sécurité égyptiennes ont démenti les informations laissant croire qu’il pourrait s’agir d’un sabotage ou d’un attentat.

La société Airbus regrette la tragédie qui s’est produite en Egypte et est prête à fournir une assistance technique aux enquêteurs et aux autorités. C’est ce qu’a signalé la compagnie dans son communiqué.

Des équipes de recherche et de sauvetage sont à la recherche des corps des passagers dans un rayon allant jusqu’à cinq kilomètres du site de drame. Quelque 150 corps, brûlés pour certains, ont déjà été retirés des débris de l’appareil.

Certaines sources indiquent que l’avion est tombé presque verticale avant de s’écraser. De grandes parties du fuselage ont immédiatement pris feu au moment de l’impact.

L’A 321 qui s’est écrasé aujourd’hui en Egypte avait été utilisé par la compagnie Malaysia Airlines, rapporte le site Airfleets.net. En 2014, deux avions de Malaysia Airlines ont connu des accidents mortels. Un Boeing 777-200 a disparu dans l’Océan indien et un autre Boeing 777 a été abattu dans la région de Donetsk. Interrogé sur le fait de savoir si cet appareil avait déjà connu des incidents ou des défaillances, un responsable de la compagnie malaisienne a refusé de faire le moindre commentaire.

La police est pour le moment au siège de Kolavia pour recueillir les documents qui lui sont nécessaires pour pouvoir mener à bien son enquête.

Dans le cas de la tragédie du Sinaï, une défaillance technique semble avoir provoqué l’accident, a fait savoir l’agence de presse russe RIA Novosti, d’après les premiers éléments récoltés sur le lieu de la catastrophe.

La compagnie aérienne Kolavia estime pour sa part qu’il ne s’agit pas d’une erreur humaine. L’avion avait été complètement vérifié et le pilote diposait de 12 000 heures de vol.

Au vu du nombre de morts, la catastrophe du vol 7K9268 de Kolavia est la pire que la Russie ait connue puisque Moscou déplore la mort de 224 personnes, dont 24 enfants.

Jusqu’à présent, ce triste record était détenu par le drame d’Outchkoudouk, en Ouzbékistan, où le crash d’un appareil d’Aeroflot avait 200 morts en 1985.

Ces deux catastrophes, mises à part, l’aviation civile soviétique, puis russe, n’a pas connu d’accident aussi meurtrier.

Le ministère des Situations d’urgence a publié la liste des passagers du vol de Kolavia qui s’est écrasé dans le Sinaï. Des gens de toute la Russie expriment leurs condoléances les plus profondes aux familles des victimes. Sur les réseaux sociaux le hashtag #7k9268 a fait sa triste apparition.

Des échantillons d’ADN seront recueillis sur les proches des personnes décédées à l’aéroport de Pulkovo à Saint-Pétersbourg qui attendaient l’arrivée du vol 7K9268 de Kolavia pour faciliter le processus d’identification des victimes.

C’est la fin de l’espoir pour les familles des victimes. Contrairement à ce qu’avaient laissé croire les sauveteurs égyptiens, aucun survivant n’a été retiré des débris de l’A321 de Kolavia qui s’est écrasé dans le Sinaï. Mis à part trois ressortissants ukrainiens, les 217 passagers de l’appareil étaient tous Russes, ont fait savoir les responsables égyptiens.

Le ministère russe des Transports a déclaré que l’avion avait reçu l’autorisation de décoller et qu’aucune irrégularité technique n’avaient été repérée. Reste que le crash du vol 7K9268 de Kolavia fera l’objet d’une enquête détaillée, a déclaré le ministre russe des Transports, Maksim Sokolov.

«La cause du crash sera définie après une enquête internationale», a-t-il ajouté.

Le président russe Vladimir Poutine a décrété le 1er novembre, jour de deuil national, suite au crash du vol 7K9268 dans le Sinaï.

Les corps des 17 enfants qui étaient à bord du vol 7K9268 de Kolavia ont été retirés des débris, annoncent les autorités égyptiennes.

Des proches des victimes se rassemblent dans l’aéroport de Poulkovo à Saint-Pétersbourg. Un centre d’aide a été mis en place afin de les prendre en charge au besoin.

Les autorités égyptiennes démentent les informations d’Al Jazeera qui a annoncé que les boîtes noires de l’A 321 de Kolavia avaient été retrouvées sur le site du crash.

Citant des sources de la sécurité locales, comme Al Jazeera, Reuters affirme que les boîtes noires ont été retrouvées par les secours.

Les boîtes noires de l’appareil ont été découvertes sur le site du crash de l’Airbus de Kolavia, selon la chaîne de télévision Al Jazeera.

Le ministère russe des Situations d’urgence enverra dans l’après-midi en Egypte des équipes dont la mission sera de participer aux recherches et à l’opération de sauvetage. Au total, cinq avions avec des spécialistes de différents domaines se rendront en Syrie.

Une enquête criminelle a été lancée pour déterminer s’il y a eu négligence ou un échec dans le respect des procédures à accomplir avant le décollage, selon le ministère russe des Situations d’urgence.

Le ministre égyptien de l'Aviation a déclaré qu'il était encore trop tôt pour déterminer les causes de l'accident.

Les sauveteurs égyptiens affirment avoir retrouvé les corps d’environ 100 personnes sur les lieux du crash.

«Je vois une scène tragique. Beaucoup de corps sur place et de nombreux autres sont attachés à leurs sièges. L’avion s’est séparé en deux parties, une petite partie de la queue a pris feu et une partie plus grande qui s’est écrasée dans la roche. Nous avons retiré au moins 100 corps et les autres sont encore à l’intérieur», a confié le responsable à l’agence Reuters.

Poutine a donné l'ordre d'envoyer des avions du ministère des Situations d'urgence sur le lieu du crash de l'avion en Egypte.

Le ministère égyptien de la Santé a envoyé 45 ambulances sur place pour «évacuer les morts et les blessés», ce que pourrait vouloir dire qu’il y a des chances de retrouver des survivants même si cette information reste à confirmer.

Au moins 5 des 17 entants qui étaient à bord ont été retrouvés sans vie, rapportent les sauveteurs. L’avion est séparé en deux parties. On peut voir des corps qui sont encore attachés à leurs sièges.

Le président russe Vladimir Poutine a exprimé ses condoléances les plus profondes aux familles des victimes qui ont péri dans le crash du vol 7K9268 de Kolavia dans le Sinaï.

Sur les lieux du crash, un responsable a déclaré que des voix de passagers piégés sous les décombres de l’appareil avaient été entendues dans une section de l’Airbus A320.

«Il y une autre section de l’avion avec des passagers à l’intérieur, l’équipe de secours essaie d’entrer, et nous espérons que nous trouverons des survivants, spécialement après avoir entendu des voix étranglées par la douleur à l’intérieur», a confié à Reuters le responsable, qui a souhaité rester anonyme.

Les autorités égyptiennes ont fait savoir qu’elles avaient déjà retiré le premières dépouilles des restes de l’Airbus russe qui s’est écrasé dans le Sinaï.

L'accident se serait produit dans l'est de l'Egypte, à proximité de la ville d'Hasna. 

Selon les autorités égyptiennes, une panne technique peut être à l'origine de l'accident. Il n'existe en tout cas «aucune indication» que l'avion ait pu être abattu. 

Le Président François Hollande a «adressé au président Poutine les condoléances de la France», rapportent les services de l'Elysée.

Sur les 217 passagers, et 7 membres d'équipage à bord de l'Airbus, il y avait 17 enfants, ont déclaré les autorités de l'aviation égyptienne.

Les autorités égyptiennes expliquent que l'avion volait à une altitude de 31 000 pieds lorsqu'il a disparu des radars. Selon les équipes qui ont survolé les lieux, il est difficile d'imaginer qu'il puisse y avoir des survivants. 

Si l'avion russe qui s'est écrasé dans le Sinaï a bien été retrouvé par les services de secours égyptiens, la zone pourrait être difficile d'accès. Le ministère de la Défense de l'Egypte prévient ainsi que le lieu du crash n'est pas accessible aux journalistes en raison de la présence de combattants de Daesh qui opèrent sur le territoire. 

Le ministère russe d'Urgence est prêt à envoyer trois avions en Egypte, annonce l'agence de presse russe Ria Novosti. 

Les équipes de secours ont retrouvé le vol 7K9268. L'avion serait totalement détruit. «Les avions de l'armée ont retrouvé les débris de l'avion (...) dans une région montagneuse, 45 ambulances ont été envoyées dans la zone pour évacuer les morts et les blessés», précise un communiqué du cabinet du Premier ministre égyptien.

L'avion russe qui transportait 224 personnes a été localisé dans le désert du Sinaï, informe l'autorité de l'aviation égyptienne.

Un avion civil russe est «tombé dans le centre de la péninsule du Sinaï», a confirmé samedi matin, peu avant 9 heures, le Premier ministre égyptien, Chérif Ismaïl. L'avion devait relier les villes de Charm El-Sheikh, en Egypte, et Saint-Pétersbourg. Il s'agit du vol 7K9268 de la compagnie russe Kolavia.

Selon les informations divulguées par les autorités égyptiennes, 217 passagers ainsi que 7 membres d'équipage se trouvaient à bord au moment du crash. Principalement, des touristes russes rapportent les médias égyptiens.

L'Airbus A-321, appartenant à la petite compagnie aérienne de Sibérie occidentale Kolavia, a disparu alors qu'il survolait la péninsule du Sinaï. 

Un haut responsable de l'autorité de contrôle de l'espace aérien a indiqué à l'AFP que la communication avait été coupée avec un avion charter russe 23 minutes exactement après son décollage. 

Chérif Ismaïl, le Premier ministre égyptien, «doit réunir les ministères et les autorités compétentes pour suivre l'accident de l'avion civil russe qui est tombé dans le centre du Sinaï», rapporte un communiqué de son bureau.