Une marche contre le certificat sanitaire et l'obligation vaccinale a rassemblé plusieurs milliers de personnes le 19 décembre à Bruxelles.
Les protestataires – 3 500 selon la police, 50 000 selon les organisateurs – ont défilé entre la gare du Nord et le quartier européen, comme lors des deux précédentes manifestations, le 21 novembre et le 5 décembre.
Des heurts ont eu lieu au moment de la dislocation du cortège, lorsqu'un groupe de manifestants a commencé à lancer des pierres et des bouteilles contre la police. Sur les images tournées par la chaîne d'information belge LN24, on peut voir plusieurs manifestants jeter des projectiles sur les forces de l'ordre déployées pour l'occasion. En réponse, ces dernières ont chargé et procédé à plusieurs interpellations.
Les autorités avaient mobilisé d'importants moyens pour assurer la protection du quartier européen, où le président du Conseil européen Charles Michel a reçu le 19 décembre plusieurs dirigeants africains pour préparer le sommet UE-Union africaine prévu en février 2022 à Bruxelles. Des contrôles avaient été réalisées dans les gares de Bruxelles avant la manifestation pour saisir les objets considérés comme dangereux.
Le collectif Belgium United for Freedom, à l'origine de la manifestation, réclame «un débat sur la manière dont [de combattre] ce virus». «Avec les mesures en vigueur actuellement, le monde politique crée de la division, de la discrimination et de la paranoïa», a déclaré son porte-parole, Sarkis Simonjan. «Nous avons quelques idées et propositions mais, pour cela, le politique doit d'abord nous écouter. Nous descendrons dans la rue aussi longtemps qu'il le faudra pour qu'on nous écoute», a-t-il averti.
Le Comité de concertation institué par les autorités belges se réunira le 22 décembre et l'un des enjeux sera l'état de préparation de la Belgique face à l'arrivée du variant Omicron.