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Fermeture des frontières aux ressortissants étrangers en Israël face au variant Omicron

Israël a annoncé l'interdiction de son territoire à tout visiteur étranger pendant deux semaines afin de contenir la propagation du nouveau variant Omicron du coronavirus. La mesure entrera en vigueur à minuit dans la nuit du 28 au 29 novembre.

Israël serre la vis. L'Etat hébreu va interdire à partir de ce 28 novembre au soir l'entrée des ressortissants étrangers sur son territoire, pendant 14 jours. L'objectif est de ralentir la propagation du nouveau variant du coronavirus Omicron, dont un cas a été confirmé dans le pays, ont annoncé les autorités.

«L'entrée des ressortissants étrangers en Israël est interdite sauf pour des cas approuvés par un comité spécial», a annoncé le bureau du Premier ministre dans un communiqué, précisant que la mesure entrait en vigueur à minuit dans la nuit du 28 au 29 novembre. Les citoyens israéliens vaccinés devront présenter un test PCR et se mettre en quarantaine pendant trois jours, une mesure étendue à sept jours pour les non-vaccinés, a précisé le communiqué. 

Ces décisions ont été prises à l'issue d'une réunion du cabinet en charge de la lutte contre le coronavirus et viennent mettre un cran d'arrêt à la réouverture des frontières le 1er novembre aux touristes étrangers vaccinés. L'annonce de ces mesures, qui doivent encore être approuvées par le gouvernement en matinée, intervient à quelques heures du début de la fête juive de Hanouka, la «fête des lumières», qui s'étend sur huit jours et au cours de laquelle ont lieu de nombreux rassemblements et festivités. Les règles sur les rassemblements ne seront toutefois pas changées, en dehors de l'obligation de présenter un pass sanitaire pour les événements réunissant 50 personnes au lieu de 100 auparavant, ont précisé les autorités. 

Nous ne prendrons aucun risque

Le 26 novembre, le Premier ministre Naftali Bennett avait annoncé une série de mesures afin d'identifier les personnes potentiellement contaminées et limiter les voyages entre Israël et le continent africain, après la détection au pays d'un cas du variant Omicron chez un voyageur revenant du Malawi. «Nous sommes proches d'une situation d'urgence [...] Nous ne prendrons aucun risque», a-t-il affirmé, suggérant l'adoption de nouvelles mesures «fortes et rapides» de la part de son gouvernement.

L'Etat hébreu avait été l'un des premiers pays à lancer, en décembre 2020, une vaste campagne de vaccination ayant permis la double vaccination de plus de 5,77 millions des quelque neuf millions d'Israéliens, soit plus de 80% des adultes, et l'administration d'une dose de rappel à quatre millions de personnes.