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J.K. Rowling, accusée de «transophobie», ne participera pas à l'émission des 20 ans d'Harry Potter

Les acteurs de Harry Potter se réuniront à l'occasion d'une émission spéciale 20e anniversaire, mais sans la créatrice J. K. Rowling. Les raisons de son absence pourraient être liées à des accusations de «transophobie» à son encontre.

Les acteurs et l'équipe des films Harry Potter se réuniront pour un émission spéciale le 1er janvier 2022, à l'exception notable de l'auteur, J.K. Rowling. Comme le rapporte le quotidien anglais The Mirror, HBO Max a ainsi annoncé le 16 novembre qu'elle réunirait les acteurs des huit films Harry Potter pour une rétrospective spéciale intitulée Harry Potter 20th Anniversary : Return To Hogwarts.

Le communiqué précise qu'on y retrouvera les stars Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, qui n'ont pas fait d'apparition publique ensemble depuis la première du dernier opus de la franchise, Harry Potter et les reliques de la mort partie 2, en juillet 2011, ainsi que le cinéaste Chris Columbus, qui a réalisé le film à succès. Mais le communiqué ne mentionne pas la personne responsable de la création des personnages, l'auteur J.K. Rowling.

Une mise à l'écart en raison d'une controverse sur l'identité de genre ?

Des sources proches du projet ont déclaré que l'émission se concentrerait sur la création du premier film il y a 20 ans, ainsi que sur le casting et l'équipe principale. Elles ont également précisé que J.K. Rowling serait montrée dans des séquences d'archives de la création du premier film mais qu'elle ne fera pas de nouvelle apparition. En cause, selon la presse britannique, probablement la controverse dont J.K. Rowling a fait l'objet autour de son opinion sur l'identité de genre qui avait suscité des réactions négatives de la part de fans et de militants LGBT dont certains l'accusent régulièrement de «transophobie».

J.K. Rowling avait notamment pris position sur la définition de la femme, en particulier en ce qui concerne les menstruations, et Daniel Radcliffe avait pour sa part réagi en arguant que «les femmes transgenres sont des femmes».

L'écrivain avait alors déclaré qu'elle «[respectait] le droit de chaque personne transgenre à vivre d'une manière qui lui semble authentique et confortable» mais que ce n'était pas «haineux» pour elle de discuter du fait que sa vie «a été façonnée par le fait d'être une femme».