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Une accusatrice de Trump pour agression sexuelle retire une plainte en diffamation déposée en 2017

Une ancienne candidate de l'émission de téléréalité «The Apprentice» a retiré sa plainte en diffamation déposée en 2017 contre Donald Trump. Une action en justice liée à des accusations d'agression sexuelle qu'elle avait portées contre lui.

«Toutes les plaintes sont abandonnées», stipule un document judiciaire de la cour suprême de l'Etat de New York, daté du 12 novembre et signé par les avocats des deux parties.

Summer Zervos ne souhaite plus avoir de litige avec l'accusé et s'est assurée du droit de parler librement de son expérience

Summer Zervos, qui approche aujourd'hui de la cinquantaine, est une ancienne candidate de l'émission de téléréalité «The Apprentice», dont Donald Trump a longtemps été le présentateur. En janvier 2017, juste avant qu'il n'accède à la Maison Blanche, elle avait déposé plainte au civil en diffamation contre l'homme politique qui l'avait traitée de «menteuse» dans le cadre des allégations d'agression sexuelle portées à son endroit.

«Après cinq années de procédure, Summer Zervos ne souhaite plus avoir de litige avec l'accusé et s'est assurée du droit de parler librement de son expérience», ont fait savoir les avocates de la plaignante, citées par l'AFP. Elles ont précisé que leur cliente «maintenait ses accusations et n'avait accepté aucune compensation [financière]». L'ancienne candidate de l'émission de téléréalité accuse le 45e président de l'avoir pelotée et embrassée de force en 2007 dans un hôtel de Los Angeles.

La défense de Trump réagit

De son côté, l'avocate de Donald Trump a qualifié la décision de Summer Zervos de «prudente». «Elle n'avait pas d'autre choix car il était évident que sur la base des faits incriminés notre client n'avait rien fait de mal», a également déclaré l'avocate.

Aucune des deux parties n'a expliqué les raisons pour lesquelles Mme Zervos a abandonné sa plainte en diffamation.

Ainsi que le rapporte l'AFP, ce sont au total une vingtaine de femmes qui ont accusé ces dernières années Donald Trump d'«agressions ou de harcèlements sexuels».

L'ex-locataire de la Maison Blanche, qui a nié toutes les allégations, n'a jamais fait l'objet de poursuites au pénal pour ces accusations, prescrites depuis longtemps.