«Je sais que beaucoup ne veulent toujours pas [se faire vacciner]. Alors, allons [chez eux] et piquons-les pendant qu'ils dorment, fin de l'histoire», a proposé le président des Philippines, Rodrigo Duterte, lors d'un discours diffusé le 12 octobre par la chaîne gouvernementale PTV, cité par l'agence de presse Tass.
Durant la même intervention, le chef d'Etat philippin a souligné qu'outre la vaccination, il était également important de porter des masques et de respecter les mesures de distanciation physique, des précautions qu'il a souligné être nécessaires pour endiguer la propagation du coronavirus dans le pays.
Les Philippines ont utilisé près de 50 millions de doses de différents vaccins Covid-19. Quelque 23 millions de personnes dans le pays ont été entièrement vaccinées, sur une population de près de 110 000 millions d'habitants. Les autorités espèrent vacciner jusqu'à 70 millions de personnes d'ici la fin de l'année.
Duterte déterminé à faire respecter les mesures sanitaires
Rodrigo Duterte avait précédemment annoncé qu'il souhaitait faire adopter une loi permettant d'envoyer en prison les contrevenants à la quarantaine.
Il a également déclaré que les participants à des manifestations de masse seraient passibles de peines de prison. Au début du mois de juin 2021, le président philippin avait clamé que des accusations de meurtre pourraient être portées contre des personnes qui, sachant parfaitement qu'elles avaient le Covid-19, avaient négligé les règles, participant ainsi à la propagation du virus. A plusieurs reprises, le chef d'Etat a appelé les vaccino-sceptiques à rester chez eux, refusant par ailleurs aux citoyens le droit de choisir un vaccin, sur la base que tous les vaccins approuvés par les autorités locales étaient efficaces.
Le 30 janvier 2020, les Philippines, qui comptent plus de 110 millions d'habitants, ont enregistré le premier cas de Covid-19. Depuis, le pays a enregistré quelque 39 600 patients décédés après avoir contracté le virus.