«La position de la Russie concernant la promotion et l’enregistrement du vaccin Spoutnik V a été entendue, nous avons levé au jour d’aujourd’hui toutes les questions […] Nous ne voyons aucun obstacle pour avancer, ce qui a été confirmé par le directeur général [de l’OMS]», a déclaré ce 2 octobre à la presse le ministre russe de la Santé, Mikhaïl Mourachko.
Le haut fonctionnaire russe, qui s'est entretenu avec le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait savoir qu'il ne restait désormais qu'à «formaliser quelques procédures administratives».
Malgré ses bons résultats, certains pays sont réticents à l'idée d'autoriser l'utilisation du Spoutnik V sur leur territoire. Début mars, un dossier avait été déposé auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA) en vue d'une autorisation dans l'Union européenne (UE), qui n'a toujours pas été accordée.
Dans un entretien accordé au journal Komsomolskaïa Pravda publié le 4 août, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a commenté l'attitude de l'Union européenne (UE) et de la France face aux vaccins russes contre le Covid-19. Il a regretté un discours «de plus en plus agressif» de la part de certains pays membres, ainsi qu'une approche française fluctuante et basée sur des critères politiques plutôt que scientifiques.