La compagnie United Airlines, qui a demandé début août à tous ses employés aux Etats-Unis de se faire vacciner contre le Covid-19, a annoncé le 28 septembre qu'elle se préparait à licencier 593 personnes n'ayant pas apporté de preuve de leur injection.
Sur les quelque 67 000 salariés de l'entreprise, moins de 3%, soit environ 2 000, ont demandé une exemption médicale ou religieuse. Parmi le reste des employés, plus de 99% ont choisi de se faire vacciner.
Une procédure de licenciement négociée avec les syndicats
«Nous avons exigé la vaccination pour tous les employés de United basés aux Etats-Unis pour une raison simple : assurer la sécurité de nos employés», ont souligné dans un message le patron de la compagnie, Scott Kirby, et le responsable des affaires publiques, Brett Hart. «Et la vérité est que tout le monde est plus en sécurité lorsque tout le monde est vacciné, et qu'exiger le vaccin fonctionne», ont-ils ajouté.
Pour les 593 employés n'ayant pas apporté de preuve de vaccination, l'entreprise va lancer un processus de licenciement conformément à une procédure négociée avec les syndicats.
«Ce fut une décision incroyablement difficile, mais assurer la sécurité de notre équipe a toujours été notre priorité», ont souligné les responsables dans le message. Scott Kirby avait indiqué dès janvier qu'il envisageait d'imposer l'obligation vaccinale à tous les employés basés aux Etats-Unis.
Selon l'agence fédérale américaine en charge du respect des lois contre la discrimination au travail (EEOC), les employeurs ont le droit d'exiger de leurs salariés se rendant sur leur lieu de travail de se faire vacciner, avec des exceptions pour raisons médicales ou objection religieuse.
United Airlines avait initialement prévu de placer le 2 octobre en congé sans solde les salariés à qui une exemption a été accordée. Mais une procédure judiciaire lancée par des employés à qui l'exemption a été refusée étant en cours, ces personnes restent pour l'instant au sein de l'entreprise jusqu'au 15 octobre en attendant une décision.