L’organisation jordanienne a fait savoir qu’une équipe «était en train d’installer des caméras appartenant au Waqf… mais la police israélienne est intervenue directement et a stoppé le travail».
«Nous condamnons sévèrement l’ingérence israélienne dans nos affaires, et nous ne pouvons que constater qu’Israël ne veut installer des caméras seulement pour servir ses propres intérêts, et non des caméras qui montrent la vérité et la justice» a écrit la fondation islamique dans un communiqué.
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Le porte-parole de la police Luba Samri a déclaré au Times of Israel que «cette question était toujours en discussion au niveau diplomatique. Lorsqu’une décision sera prise, elle sera appliquée avec l’approbation et en coordination avec toutes les parties impliquées».
Le Directeur du Waqf a lui indiqué que la décision d’installer ces caméras venait du roi de Jordanie Abdullah II lui-même et qu’il n’y avait «aucune autorité sur l’Esplanade autre que l’administration du Waqf jordanien, et que personne n’avait le droit de les installer, mis à part le Waqf».
La mise en place d’une vidéo-surveillance est un point clé de l’accord conclu ce week-end entre Israël, la Jordanie, et l’Autorité Palestinienne avec l’aide du secrétaire d’État américain John Kerry, afin d’apaiser les tensions autour du lieu saint, et assurer le respect du statu quo.
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