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A la tribune de l'ONU, Jair Bolsonaro s'oppose au passeport sanitaire

Jair Bolsonaro s'est fermement opposé au passeport sanitaire lors de son discours à l'occasion de la 76e Assemblée générale des Nations unies. Il a néanmoins tenu à souligner qu'il était favorable à la vaccination contre le Covid-19.

Le président du Brésil Jair Bolsonaro a exprimé, le 21 septembre à l'Assemblée générale des Nations unies, son opposition ferme au «passeport sanitaire» mais néanmoins son soutien à la vaccination contre le Covid-19.

«Depuis le début de la pandémie, nous sommes favorables à l'indépendance des médecins qui cherchent un traitement préventif [contre le Covid-19]», a ajouté Jair Bolsonaro. «J'ai été l'un des premiers à expérimenter un traitement préventif», a-t-il rappelé.

Le président brésilien a ainsi affirmé que «plus de 260 millions de doses» avaient été injectées dans le pays. Il a également précisé que le nombre de personnes ayant reçu deux doses s’élèverait à «plus de 140 millions de Brésiliens». Au total, cela représenterait «presque 90% de la population adulte». Il a par ailleurs assuré que «d'ici novembre, tous ceux qui le désirent seront vaccinés au Brésil».

Pour sa part, le président brésilien a toujours refusé de se faire vacciner et en conséquence, il ne dispose pas de pass sanitaire. Arrivé à New York le 19 septembre, Jair Bolsonaro a été photographié en compagnie de ses collaborateurs en train de dîner debout dans une rue de la métropole américaine. Les restaurants new-yorkais conditionnant l'entrée des clients moyennant la possession d'un pass sanitaire valide.

Son ministre de la Santé, Marcelo Queiroga, lui-même vacciné, a été testé positif après avoir participé à l'Assemblée générale et à une rencontre avec le Premier ministre britannique Boris Johnson. «Les autres membres de la délégation ont été testés et sont négatifs», précise dans un communiqué le gouvernement brésilien.

Des opposants protestent

Avant sa prise de parole, quelques dizaines d'opposants à Jair Bolsonaro s'étaient rassemblés, pour faire connaître leur opposition à la politique qu'il mène, à l'aide de slogans et de pancartes.

«Au Brésil aujourd'hui, nous avons pratiquement 600 000 morts du Covid, une crise économique sans précédent», a expliqué au micro de l'agence vidéo Ruptly une manifestante.