Lundi 27 septembre
Jean-Yves Le Drian a exprimé l'attachement de la France au principe du multilatéralisme dans la résolution des différents conflits internationaux.
«Il est urgent d'agir et il n'est pas trop tard», a martelé Jean-Yves Le Drian au sujet du réchauffement climatique.
Poursuivant son propos, Jean-Yves Le Drian a déploré «la fracture vaccinale» entre le Nord et le Sud depuis l'émergence de la pandémie de Covid-19.
«L'Iran ne peut croire que le temps jour en sa faveur», a estimé le chef de la diplomatie française qui appelle Téhéran à tenir ses engagements sur le dossier du nucléaire.
C'est au tour du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian de prendre la parole.
«Mon pays continuera de défendre les causes justes des peuples qui luttent pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et légitimes y compris le droit inaliénable à l'autodétermination notamment en Palestine et au Sahara Occidental», déclare à la tribune de l'ONU le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Il a condamné au nom de son pays «la persistance des pratiques répressives de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien frère». Il a par ailleurs appelé à une solution à deux Etats et à la libération des «territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien».
«Avec la même détermination, l'Algérie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à garantir ce droit.
Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra prend la parole.
«Depuis 1967 Israël continue d'occuper une partie du territoire Syrien qui nous est cher, le Golan», a déclaré le chef de la diplomatie syrienne, affirmant dans la foulée que son pays continuerait de revendiquer ce territoire.
«Israël continue de multiplier ses colonies, de soutenir les terroristes. Israël persécute, discrimine, détient de manière arbitraire les Syriens sous occupation, pille les ressources naturelles du Golan et viole à maintes reprises la souveraineté syrienne. Ainsi donc Israël doit être tenue comptable de ce comportement de voyou», a-t-il estimé.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Al-Meqdad a balayé les accusations d'emploi d'armes chimiques par l'armée arabe syrienne.
«La Syrie continue de coopérer avec l'OIAC [Organisation pour l'interdiction des armes chimiques de l'ONU] pour régler cette question dans les plus brefs délais, malheureusement certains pays cherchent à politiser cette question. Ils ont lancé des accusations sans fondement contre la Syrie invoquant des informations émanant de terroristes et de leur soutiens. Ne faites pas les surpris», a-t-il lancé.
Les forces turques et américaines «continuent d'occuper le territoire de la Syrien sous de faux prétextes, pillant les ressources naturelles du peuple syrien, ces forces doivent sans prérequis cesser d'agir», a accusé Fayçal Al-Meqdad à la tribune.
«Tout comme nous avons réussi à éliminer les terroristes de l'essentiel de la Syrie, nous nous efforcerons de mettre un terme à l'occupation avec la même détermination, utilisant tous les moyens possibles en droit international», a-t-il promis.
Le chef de la diplomatie syrienne a tiré à boulets rouges contre les agissements de la Turquie en Syrie.
«Le régime turc a montré à maintes et maintes reprises qu'il n'était pas attaché au processus d'Astana ou aux accords de Sotchi sur Idleb dans le Nord Ouest de la Syrie. Au lieu de cela ils continue de soutenir, de protéger les groupes terroristes qui opèrent dans la région, en particulier le Front al-Nosra désigné entité terroriste par le Conseil de sécurité».
Pour Fayçal Al-Meqdad, le «régime turc a commis et continue de commettre des crimes de guerre, des crimes contre l'Humanité dans les territoires syriens qu'il occupe au travers de la turquisation, de politiques de changements démographiques contraints, par le biais de déplacements ou de répression collective».
«Toutes ces violations, tous ces crimes exigent une action urgente et sérieuse du Conseil de sécurité et du Secrétariat [de l'ONU]. Ces actions doivent cesser immédiatement», a-t-il dit.
«L'Histoire n'oubliera pas que les Syriens se sont défendus non seulement eux même et leur pays, mais ont aussi défendu le monde tout entier contre le terrorisme», a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Al-Meqdad à la tribune.
«Pour ceux qui continuent de soutenir les terroristes, d'investir dans les terroristes, nous tenons à leur dire qu'ils sont voués à l'échec. Tôt ou tard ce soutien accordé au terrorisme reviendra les hanter, ce seront des innocents qui paieront le prix comme cela est le cas dans un certain nombre de pays», a-t-il ajouté.
Le ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés Fayçal Al-Meqdad prend à son tour la parole.
L'ambassadeur de l'Afghanistan à l'ONU a demandé le retrait de son pays de la liste des membres des Nations unies devant s'exprimer au dernier jour du débat de l'Assemblée générale, a indiqué l'Organisation.
«Ce pays a retiré sa participation au débat général», a déclaré à l'AFP la porte-parole du président de l'Assemblée générale, Monica Grayley, en précisant qu'«aucune raison n'avait été donnée».
L'ambassadeur Ghulam Isaczai, membre du cabinet du président déchu Ashraf Ghani, devait prendre la parole en fin de journée, selon le programme qui était encore en vigueur dans la nuit.
Vladimir Makeï a fustigé les ingérences de l'Europe et de l'Occident dans les affaires internes biélorusses. Il a notamment fustigé les sanctions prises contre Minsk qui, selon lui, «violent le droit international».
C'est au tour du chef de la diplomatie biélorusse, Vladimir Makeï, de prendre la parole.
«[Le programme nucléaire iranien] a franchi toutes les lignes rouges», a par ailleurs ajouté le Premier ministre israélien.
Après avoir évoqué la stratégie adoptée par Israël pour faire face à la pandémie de Covid-19, le Premier ministre israélien s'en est pris avec virulence à l'Iran. Il a notamment accusé l’actuel président iranien Ebrahim Raïssi d’être à l’origine de plusieurs assassinats dans son pays. «Son surnom est le boucher de Téhéran», a-t-il lancé.
La 76e session de l'Assemblée des Nations unies se poursuit à New York. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett prend la parole.
Samedi 25 septembre
Le Premier ministre du Mali Choguel Kokalla Maïga s'exprime à l’Assemblée générale de l’ONU.
Avant de s'exprimer devant l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a tenu une conférence de presse durant laquelle il a abordé plusieurs sujets d'actualités : la situation en Afghanistan, au Mali, ou encore les conséquences de la crise diplomatique entre Paris et Washington suite à l'affaire des sous-marins.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov prend la parole à l’Assemblée générale de l’ONU.
Vendredi 24 septembre
Le président du Conseil européen Charles Michel faisait partie des intervenants à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU ce 24 septembre.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas prend la parole.
Ce 24 septembre s'exprime notamment, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le président allemand Frank-Walter Steinmeier.
Jeudi 23 septembre
Ce 23 septembre s'exprime notamment à l’Assemblée générale de l’ONU le président cubain, Miguel Diaz-Canel.
Mercredi 22 septembre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prend la parole à l’Assemblée générale des Nations unies.
Le président du Venezuela Nicolas Maduro s'exprime ce 22 septembre, lors de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Mardi 21 septembre
Les Taliban ont envoyé une lettre au secrétaire général de l'ONU demandant à participer à la session de l'Assemblée générale actuellement en cours rapporte le porte-parole de l'ONU Farhan Haq.
Le président chinois annonce que son pays va cesser de construire des centrales à charbon à l'étranger.
«La Chine va renforcer son soutien aux autres pays en développement, pour favoriser des énergies vertes et peu carbonées, et ne construira pas de nouvelles centrales à charbon à l'étranger», a-t-il assuré en réponse aux demandes de plusieurs organisations de défense de l'environnement.
«Nous devons vaincre le Covid-19 pour l’avenir de l’humanité. L’histoire de la civilisation humaine est une lutte contre les pandémies. C’est en surmontant les défis que l’humanité à réaliser de grands progrès. Malgré la férocité du Covid-19 nous finirons par triompher», a déclaré le président chinois en préambule de son intervention.
Le président chinois Xi Jinping prend à son tour la parole.
«Nous avons envoyé de l'aide médical à 159 pays et à 12 organisations internationales», expose Recep Erdogan qui ajoute que la Turquie va proposer son «vaccin national à l'ensemble de l'humanité».
Recep Tayyip Erdogan affirme que «cette pandémie est venue nous rappeler que le monde appartient à une seule et même grande famille».
«Malheureusement ce monde n'a pas passé avec succès le test de la solidarité», nuance le président turc.
«C'est une honte pour l'humanité que le nationalisme des vaccins se poursuive de différentes manières», charge Recep Erdogan.
La Turquie va ratifier l'Accord de Paris sur le climat, a annoncé son président.
C'est au tour du président turc Recep Tayyip Erdogan de prendre la parole.
L'Iran a déclaré être favorable à des négociations sur le nucléaire pour lever «toutes les sanctions».
Le président iranien affirme que l'Iran est prête «à apporter sa pierre dans l'édifice d'un monde meilleur».
Ebrahim Raïssi déclare promouvoir le fait que «les nations puissent reprendre en main leur destin par les urnes», demande à ce que cesse «les agressions par l'extérieur» et une «coopération des gouvernements contre le terrorisme». Il considère que les Etats-Unis sont un obstacle dans la reprise en main des nations.
Ebrahim Raïssi se vante que l'Iran soit «un fabricant de vaccins contre la Covid-19 [...] en dépit des sanctions»
Ebrahim Raïssi condamne le «maintien des sanctions illégales» des Etats-Unis, notamment «dans le secteur humanitaire».
Le président iranien affirme que les sanctions sont «les nouvelles armes de guerre des Etats-Unis».
Ebrahim Raïssi déclare que «deux scènes sont entrées dans les livres d'histoire» que sont tout d'abord le 6 janvier lors de l'attaque du Congrès américain «par la population» et «celle du peuple afghan qui tombait des avions américains en août».
«Le système hégémonique des Etats-Unis est dénué de toute crédibilité à l'intérieur et l'extérieur du pays», ajoute-t-il.
Pour Ebrahim Raïssi, «la révolution islamique a été un bon en avant dans les réalisations des idéaux nationaux islamiques des Iraniens comme dans l'indépendance, la liberté ou la démocratie religieuse».
Le discours du président iranien Ebrahim Raïssi.
Selon RFI, Emmanuel Macron ne s'exprimera pas lors de la 76e Assemblée générale de l'ONU. «Il avait indiqué qu’il enverrait un discours enregistré, puis il a décidé d’envoyer son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian», écrit le site d'information.
«Pour la première fois en 20 ans, les Etats-Unis ne sont pas en guerre, nous avons tourné la page», affirme Joe Biden.
Selon Joe Biden, sur la situation en Israël et en Palestine, «la solution à deux Etats est la meilleure».
«Nous sommes le principal bailleur de fonds» dans les différentes aides dans le monde pour lutter contre la malnutrition notamment, assure le président américain.
«Les Etats-Unis se sont engagés à nouer des partenariats pour promouvoir la dignité à travers le monde», énonce Joe Biden, évoquant la colère des peuples.
Selon le chef d'Etat américain, les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs».
«Les Etats-Unis restent résolus pour empêcher l'Iran d'avoir l'arme nucléaire», affirme Joe Biden. Washington reviendra pleinement dans l'accord sur le nucléaire iranien si Téhéran «fait de même».
Les Etats-Unis veulent «doubler» leur effort financier international contre le changement climatique.
Les Etats-Unis vont prendre le 22 septembre de «nouveaux engagements» contre la pandémie, affirme Joe Biden.
«Nous investissons également [pour] des emplois bien rémunérés», annonce Joe Biden.
«Les Etats-Unis continueront de se défendre et défendre nos alliés», prévient Joe Biden.
Les Etats-Unis n'useront de la force militaire «qu'en dernier ressort», promet-il malgré tout.
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan.
«Au cours des huit derniers mois, j'ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu'ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l'Amérique», a-t-il ajouté.
«Nous devons travailler ensemble comme nous ne l'avons jamais fait», affirme le président américain. «Nous avons renouvelé notre engagement avec l'Union européenne» pour relever les défis, ajoute-t-il.
«Nous défendons la démocratie», assure Joe Biden qui dit prôner le multilatéralisme avec ses alliés et les Nations unies.
Joe Biden déclare que «nous sommes à un tournant de l'histoire».
Notre gouvernement est amené à travailler «pour la paix de toutes et tous», poursuit-il.
Le président américain, Joe Biden, prend la parole.
«Mon gouvernement n'a pas été en faveur de l'obligation vaccinale, ni du pass sanitaire», a souligné Jair Bolsonaro, disant privilégier «l'autonomie des médecins».
«Nous ne comprenons pas que certains pays et médias s'opposent à certains traitements», poursuit-il.
Jair Bolsonoro a rappelé que le Brésil demandait un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Brésil est «vaste qu'un continent, confronté à des défis environnementaux colossaux», déclare Jair Bolsonaro, vantant sa politique écologique. Il affirme que le pays obtiendra la neutralité climatique d'ici 2050 voire 2060.
Le Brésil s'est doté du plus grand partenariat public/privé de son histoire, avance Jair Bolsonaro.
100 milliards de dollars [environ 85 millions d'euros] ont été débloqués en investissement, soutient-il.
Le président brésilien Jair Bolsonaro est en tribune.
Antonio Guterres demande également «à combler le fossé entre les femmes et les hommes», notamment sur le marché de l'emploi.
Antonio Guterres veut une «réforme de l'architecture de la dette».
«Nous devons combler le fossé entre riches et pauvres», exhorte Antonio Guterres.
«Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l'intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», affirme-t-il.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l'ouverture de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé.
«Les coups d'Etat reprennent et c'est dû en grande partie à la désunion de la communauté internationale», déclare Antonio Guterres.
Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres prend la parole.
Alors que les tensions s'accumulent sur la scène internationale, les différents chefs d'Etat du monde ont l'occasion de faire entendre leur voix à la tribune de l'ONU dès ce 21 septembre – en personne pour certains et à distance pour d'autres. L'Assemblée générale de l'organisation des Nations unies ouvre en effet ses portes comme chaque année pour plusieurs jours.
A l'occasion de cette première journée de discours, à suivre en direct sur RT France, sont notamment prévus des discours de Jair Bolsonaro (Brésil), Joe Biden (Etats-Unis), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Ebrahim Raïssi (Iran).