L'armée américaine a officiellement reconnu le 17 septembre que sa dernière frappe à Kaboul était «une erreur». Celle-ci avait eu lieu en août dernier et avait tué dix civils dont sept enfants.
«Il est improbable que le véhicule et ceux qui sont morts aient été liés avec l'EI-K», le groupe djihadiste Etat islamique-Khorasan, a déclaré à la presse le général Kenneth McKenzie, chef des forces américaines en Afghanistan avant leur retrait définitif.
«Notre enquête conclut désormais que cette frappe était une erreur tragique», a-t-il ajouté, assurant assumer «la pleine responsabilité».
«J'offre mes sincères condoléances à la famille et aux amis de ceux qui ont été tués», a-t-il poursuivi, dans des propos rapportés par des agences de presse. Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a pour sa part présenté ses «excuses» le même jour.
«Je présente mes plus sincères condoléances aux proches encore en vie de ceux qui ont été tués», a en outre écrit celui-ci dans un communiqué, reconnaissant que l'homme pris pour cible était «juste une victime innocente, comme les autres personnes tragiquement tuées».
Le Pentagone envisage des réparations pour les personnes tuées, a ajouté le chef du Central Command, qui supervise les opérations militaires américaines au Moyen-Orient. Il a rappelé que cette frappe au drone, le 29 août dans la capitale afghane, était censée empêcher une «menace imminente» de l'EI-K, quelques jours après un attentat de ce groupe qui avait tué 13 militaires américains près de l'aéroport de Kaboul.