«Je n’ai pas de formation spécifique en escalade et j’avais le vertige, mais j’ai vaincu ma peur en une fois, en montant en haut d’une tour de communication en métal abandonnée de 215 mètres de haut dans une ville proche de Moscou», a déclaré le jeune homme de 23 ans, qui vient d’être diplômé en recherche nucléaire à l’Université de Moscou.
Malgré le fait qu’il se soit construit une forte réputation en deux ans de rooftopping, Voskrensky évite le mystère et la bravoure de beaucoup d’autres explorateurs urbains.
«Bien sûr, je prends des précautions», a-t-il dit à RT. «Mais plutôt que de vous donner un exemple particulier, il y a un principe : je ne fais jamais rien dont je ne sois pas certain d’être capable de faire».
Le plus grand problème n’est pas le danger physique, mais la sécurité, qui s’est adaptée à ces intrus.
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«J’ai eu maille avec la police plusieurs fois, et j’ai été mis en garde-à-vue peut être six fois. Bien, lorsque vous escaladez un immeuble occupé, vous devez marchander avec la sécurité locale – ça c’est si ils vous attrapent».
«Le rooftopping est devenu tendance en Russie, mais il n’y a que très peu de personnes qui peuvent prendre de belles photos. Mon but est de prendre une photo magnifique, et les souvenirs qui vont avec», a-t-il ajouté.
Alors qu’il y a des carrières à monter en construisant une communauté de fans, en postant des vidéos sur YouTube ou en vendant des photos à des agences ou des médias, Voskresenky ne sait toujours pas où la prochaine échelle le mènera.
«C’est mieux de parler de ce qu’on a déjà accompli, et non de ce qu’on veut faire. Mais une chose que je dirai c’est que j’adorerai prend des photos depuis le toit des immeubles les plus intéressants sur toute la planète».