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Gaza : un mort et une dizaine de blessés palestiniens lors de heurts avec l'armée israélienne

Un Palestinien a été tué et une dizaine d'autres blessés lors de heurts avec l'armée israélienne le long de la barrière séparant Israël de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé dans cette enclave palestinienne.

Un homme de 26 ans a succombé à des blessures par balle à l'abdomen lors de nouveaux heurts, dans la soirée du 2 septembre, qui ont fait au moins 15 blessés (dont l'un reste pour l'heure dans un état grave) à Jabaliya, territoire contrôlé par les islamistes du Hamas.

Selon des journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza, des manifestations émaillées de tirs de projectiles ont lieu depuis plusieurs nuits à différents endroits le long de cette barrière hyper sécurisée.

Plus tôt cette semaine, Barel Hadaria Shmueli, un tireur d'élite de 21 ans, a succombé à des blessures à la tête infligées le 21 août lors d'affrontements le long de cette zone frontalière.

Pendant plus d'un an à partir de mars 2018, des rassemblements hebdomadaires avaient eu lieu à Gaza, sous blocus israélien depuis 2007, pour réclamer la fin du blocus militaire et «le droit au retour» des Palestiniens poussés à l'exil lors de la création d'Israël en 1948. Environ 350 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens et huit Israéliens ont perdu la vie.

En mai, dans la foulée de manifestations à Jérusalem de Palestiniens, le Hamas avait lancé depuis Gaza un barrage de roquettes vers Israël, prélude à une guerre de 11 jours entre le mouvement islamiste palestinien et l'Etat hébreu. 

Depuis la trêve obtenue via une médiation notamment de l'Egypte, des échanges de tirs et violences sporadiques se poursuivent et Israël a mené plusieurs raids aériens sur Gaza après des lancers de ballons incendiaires vers son territoire depuis Gaza.

Ainsi que le rapporte l'AFP, Israël a «allégé» le 1er septembre des restrictions imposées à ce territoire, en rouvrant par exemple le point de passage de marchandises de Kerem Shalom, précisant toutefois que ces mesures étaient conditionnées à la situation sécuritaire sur place.