Israël a annoncé le 23 août mettre en place à la rentrée scolaire des stands de vaccination anticoronavirus dans les écoles pour renforcer l'immunité des plus jeunes, dans un contexte de hausse des contaminations dans ce pays qui autorise la vaccination dès 12 ans.
Les élèves «seront vaccinés dans les locaux des écoles pendant les heures de cours, sous condition d'autorisation parentale», a indiqué le gouvernement israélien, maintenant la rentrée scolaire au 1er septembre. Les élèves de moins de 12 ans devront montrer une autorisation parentale pour réaliser un test de dépistage du coronavirus. Depuis le 11 août, l'Etat hébreu a en effet imposé le pass sanitaire aux enfants dès l'âge de trois ans.
Dans les localités qui enregistrent un fort taux de contamination, les lycées devront s'assurer que 70% des élèves d'une classe ont été vaccinés. Dans le cas contraire, les cours devront se faire en ligne, d'après le communiqué du gouvernement.
Une intensification de la campagne de vaccination sur fond de reprise épidémique
L'Etat hébreu enregistre depuis quelques semaines une hausse des contaminations liée à la propagation du variant Delta, après avoir été l'un des premiers pays à lancer une vaste campagne de vaccination dès décembre, puis à autoriser cet été l'administration d'une troisième dose de vaccin pour les personnes de 40 ans et plus.
Environ 30% des adolescents de 12-15 ans ont reçu deux doses de vaccin, un pourcentage plus bas que pour les autres catégories de la population, d'après les autorités.
Le pays a lancé le 22 août une campagne de tests sérologiques pour les enfants de trois ans et plus, afin d'étudier, avant la rentrée, les anticorps développés par ces enfants et ainsi savoir s'ils ont déjà été contaminés. Ceux ayant développé suffisamment d'anticorps ne seront pas forcés de s'isoler s'ils sont exposés à une personne contaminée, limitant les problèmes dans les écoles, d'après les autorités.
Au total, plus de 990 000 contaminations ont officiellement été recensées en Israël, dont plus de 6 800 décès. Plus de 5,4 millions de personnes ont reçu deux doses de vaccin, soit 58% de la population, et quelque 1,2 million une troisième.