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Washington : un homme qui menaçait de faire exploser une bombe près du Congrès se rend à la police

La police est intervenue ce 19 août autour d'un véhicule près du Capitole, siège du Congrès américain à Washington. Un homme affirmait à la police avoir des explosifs dans son véhicule. Il s'est rendu après plusieurs heures de négociation.

L'individu qui menaçait de faire exploser une bombe près du Capitole, à Washington, s'est rendu et a été appréhendé «sans incident» ce 19 août dans après-midi, a annoncé la police après plusieurs heures de négociations.

Le suspect «est sorti de son véhicule et s'est rendu», a déclaré le chef de la police du Capitole, Thomas Manger, en conférence de presse. Il a été placé «en détention sans incident», a-t-il précisé tout en signalant ne pas encore savoir si des explosifs se trouvaient bel et bien dans le véhicule.

Plusieurs bâtiments qui se trouvent aux alentours de la bibliothèque du Congrès, dont la Cour suprême, ont été évacués au cours de l'intervention de la police et du FBI. Le siège du Parti républicain, qui se situe à quelques mètres, a également été évacué. 

Le Congrès n'était cependant pas en séance en cette semaine de vacances parlementaires, mais des employés fréquentent néanmoins l'enceinte du Capitole.

La police a envoyé des négociateurs pour dialoguer avec le forcené.

«Le conducteur de la camionnette a dit à l'agent arrivé sur les lieux qu'il avait une bombe et il semblait, selon l'agent, qu'il y avait un détonateur dans la main de cet individu», a déclaré le chef de la police du Capitole. «Nous ne savons pas quelles sont ses motivations à ce stade», a précisé Thomas Manger. 

Un homme blanc au crâne rasé et barbu, qui semble être le suspect, avait posté une vidéo sur Facebook sur un compte au nom de Ray Roseberry, en proférant des menaces.

«Je ne bougerai pas d'ici», «Tirez-moi dessus», lançait-il en défiant du regard la caméra et en menaçant de détoner sa bombe. «Il faut qu'ils fassent venir Joe Biden ici.» 

L'enceinte du Capitole est sous haute sécurité depuis l'assaut mené le 6 janvier par des partisans de Donald Trump.  

Le 2 avril, un policier avait été tué et un autre blessé lorsqu'un jeune homme avait précipité sa voiture contre un barrage qui en protège l'entrée, avant d'être abattu.