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Royaume-Uni : pas de vaccination obligatoire à l'ordre du jour pour les enfants et adolescents ?

Selon les informations du Telegraph, les autorités auraient décidé, suivant une recommandation scientifique, de ne pas rendre obligatoire la vaccination contre le Covid-19 pour les enfants et adolescents. Une annonce doit être faite le 19 juillet.

Le gouvernement britannique généralisera-t-il la vaccination aux enfants et adolescents ? Alors que les autorités doivent clarifier leur position prochainement, le journal britannique The Telegraph affirme le 17 juillet que Londres aurait décidé de ne pas prendre cette mesure, qui reste néanmoins à «l'étude».

Selon les informations du quotidien, reprises par l'agence de presse Reuters, le Comité conjoint sur la vaccination et l'immunisation (JCVI) aurait ainsi déconseillé aux ministres de déployer des vaccins pour tous les enfants jusqu'à ce que de nouvelles preuves sur les risques soient disponibles. Les autorités auraient choisi de suivre cet avis.

Toujours selon le Telegraph, qui précise que le comité garde «à l'étude» la possibilité de vacciner tous les enfants, les directives qui devraient être publiées le 19 juillet cibleraient plutôt certaines catégories de jeunes. 

Des doses de vaccin devraient ainsi être proposées aux enfants entre 12 et 15 ans qui sont jugés vulnérables au Covid-19 ou qui vivent avec des adultes immunodéprimés ou autrement vulnérables au virus. Un vaccin devrait également être proposé à tous les jeunes de 17 ans dans les trois mois précédant leur anniversaire.

En réponse au rapport, le secrétariat d'Etat britannique à la Santé a déclaré qu'«aucune décision n'[avait] été prise par les ministres quant à savoir si les personnes âgées de 12 à 17 ans devraient se voir systématiquement proposer des vaccins contre le Covid-19».

Boris Johnson à l'isolement à la veille du Freedom Day

La Grande-Bretagne a signalé le 17 juillet 54 674 nouveaux cas de Covid-19, une augmentation par rapport aux 51 870 nouveaux cas signalés la veille pour afficher un nouveau total quotidien de contaminations le plus élevé en six mois. 

Comme l'a annoncé un porte-parole de Downing Street le 17 juillet, Boris Johnson lui-même a été déclaré cas contact, de même que le ministre des Finances Rishi Sunak. Ils s'étaient réunis cette semaine avec le ministre de la Santé Sajid Javid, qui a annoncé le même jour être positif au Covid-19. Le porte-parole du gouvernement avait affirmé dans un premier temps que Boris Johnson et Rishi Sunak échapperaient à un isolement complet car ils participeraient «à un programme pilote de dépistages quotidiens» qui «leur permet de continuer à travailler depuis Downing Street».

Toutefois, devant la furie provoquée, l'opposition dénonçant un gouvernement «au dessus des lois», Downing Street a finalement annoncé deux heures plus tard que les deux hommes observeraient bien leur période d'isolement. Boris Johnson «continuera à mener des réunions avec les ministres à distance» depuis Chequers, la résidence de campagne des chefs de gouvernement, au nord-ouest de Londres, selon Downing Street.

Le Royaume-Uni se prépare au Freedom Day («Jour de la liberté»), avec la levée de la plupart des restrictions sanitaires prévue pour le 19 juillet. Les autorités avancent que le déploiement rapide des vaccins contre le Covid-19 a largement diminué le nombre de décès et de cas graves, malgré un haut taux de contaminations. Les deux tiers de la population adulte britannique a été entièrement vaccinée.