Si Daesh avait été initialement et immédiatement pointé du doigt par les autorités turques, Recep Tayyip Erdogan estime aujourd’hui que les combattants kurdes et les services de renseignement syriens ont également joué un rôle dans l’organisation et la perpétration de ces attentats.
Les explosions qui ont secoué la capitale turque le 10 octobre dernier ont tué 102 personnes au total. Les autorités turques ont annoncé le 19 octobre qu’elles avaient identifié l’un des kamikazes impliqués dans l’attaque : Yunus Emre Alagoz. Son frère Seyh Abdurrahman Alagoz avait perpétré une attaque similaire en juillet dernier qui avait tué 33 personnes. Il faisait partie d’un groupe d’étudiants-militants pro kurdes de la ville turque de Suruc située à proximité de la frontière syrienne.