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Trois morts et cinq blessés graves lors d'une attaque à l'arme blanche à Wurtzbourg en Allemagne

Trois personnes ont été tuées et cinq autres gravement blessées dans le sud de l'Allemagne. L'auteur des faits, un migrant somalien de 24 ans connu pour des faits de violence et des problèmes psychiatriques, a été neutralisé.

Trois personnes ont été tuées et cinq autres grièvement blessées lors d'une attaque à l'arme blanche à Wurtzbourg, en Allemagne, selon un bilan donné par le ministre régional de l'Intérieur, Joachim Herrmann, le 25 juin. Il a précisé que d'autres personnes avaient également été blessées, mais moins grièvement.

L'agresseur, un Somalien de 24 ans arrivé dans cette ville lors de la vague migratoire de 2015 a été interpellé, a précisé la police en assurant qu'il n'y avait plus aucun danger pour la population. La police lui a tiré une balle dans une jambe pour le maitriser.

Le ministre bavarois de l'Intérieur Joachim Herrmann a précisé qu'il était connu des services de police pour des faits de violence et des problèmes psychiatriques. Il avait d'ailleurs été récemment interné de force en hôpital psychiatrique, selon le ministre, qui a par ailleurs évoqué un témoin affirmant que l'agresseur aurait crié lors de son acte «Allah Akbar».

Lors d'une conférence de presse tenue le 26 juin à Wurtzbourg, Joachim Herrmann a estimé que «les indices d'une possible radicalisation vers l'islamisme» et ceux montrant que l'assaillant souffrait «de possibles problèmes psychiatriques ne s'excluaient pas entre eux».

Le compte Twitter Insider Paper a diffusé des images présentées comme étant celles des événements.

Attention les images ci-dessous peuvent heurter la sensibilité :

Bild évoque également des vidéos amateurs montrant un agresseur maîtrisé par des témoins. Le journal publie en outre sur son site internet une photo qu'il présente comme étant celle de l'agresseur présumé, pieds nus, un long couteau en main et de couleur de peau noire.

Le ministre de l'Intérieur de l'Etat régional de Bavière a précisé que le pronostic vital de certains des blessés était encore engagé.