Les Etats-Unis se refusent au mot «coopération», selon le responsable, et réduisent les contacts aux seules questions de sécurité des vols dans le ciel syrien.
Comme exemple, Antonov a émis la possibilité du crash d’un avion de la coalition internationale sur un territoire contrôlé par Daesh. «Y a-t-il une mission plus humaine que celle d’essayer de tout faire pour sauver ce pilote ? Qu’est-ce qu’il y a de mal pour la Russie et les Etats-Unis de mettre en place une coopération au moins dans ce domaine ?», a demandé le vice-ministre.
Une infortune pareille peut arriver à tout pilote, y compris avec un russe. Mais les Etats-Unis sont restés sourds. «Malheureusement, on ne nous entend pas, et notre coopération se limite à ce document sur la sécurité des vols dans le ciel syrien que nous rédigeons avec les Etats-Unis», a exprimé avec regret Antonov.
La coopération sur la lutte contre le terrorisme, y compris le développement de méthodes communes à mettre en œuvre, a été proposée par la Russie le 13 octobre. Mais avec le refus de Washington, il ne reste donc aux deux parties que de suivre le travail sur la concordance des vols en Syrie, proposé par les Etats-Unis le 6 octobre.