Personne n'est à l'abri d'une déconvenue technique lors des réunions virtuelles. Et pas même les chefs d'Etats : alors qu'Emmanuel Macron insistait, dans un discours pré-enregistré, sur l'importance de la lutte contre le réchauffement climatique, Antony Blinken l'a abruptement remercié, apparemment sans se rendre compte que le discours du président français n'était pas terminé. Le chef de la diplomatie américaine a dans la foulée donné la parole à Vladimir Poutine, qui s'exprimait de son côté en direct. S'en est suivi un moment de flottement, durant lequel le président russe semblait douter que ce soit à son tour de parler. Puis, Vladimir Poutine a finalement commencé son discours.
Antony Blinken a ensuite relancé la vidéo d'Emmanuel Macron, expliquant qu'il y avait eu «des difficultés techniques» et qu'il souhaitait «rendre la parole» au président français. Les raisons de ce problème de diffusion n'ont pas été précisées.
Il ne s'agit pas du seul accroc technique rencontré lors de ce sommet : dès l'introduction – prononcée par la vice-présidente américaine Kamala Harris – un problème d'écho a temporairement rendu l'écoute difficile. Plus tard, le Premier ministre australien Scott Morrison a lui aussi subi les aléas des réunions virtuelles, son micro étant resté coupé au début de son discours.
Ce sommet baptisé Leaders Summit on Climate (Le sommet des dirigeants sur le climat) rassemble par visioconférence une quarantaine de dirigeants pendant deux jours. Il a pour objectif de relancer la coopération mondiale dans la lutte contre le changement climatique.