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Italie : OK pour le porno pendant la pause déjeuner mais surtout pas de cannabis

La cour de cassation italienne, plus haute juridiction du pays, a cassé le licenciement d’un homme par le groupe FIAT. Il avait regardé du porno durant sa pause-déjeuner. Un de ses collègues amateur de joint a eu moins de chance.

C’est l’histoire drôle du jour et croyez-le ou non mais elle met fin à une bataille juridique de cinq années. Giuseppe Z, employé dans une petite bourgade sicilienne par le numéro un de l'automobile italien, vient de gagner son bras de fer.

Il avait été mis à la porte, pris en flagrant délit de visionnage d’un film coquin, par son boss. «Un simple coup d’oeil» selon l'incriminé. Durant ces cinq ans, il avait dû faire face à une série de défaites judiciaires. Son licenciement avait été acté par le tribunal de sa ville de Termini Imerese avant d’être confirmé par la cour d’appel de Palerme.

Finalement, Giuseppe a bien fait de ne pas lâcher. La cour de cassation a considéré que cette activité n’influençait pas sa capacité à mener à bien son travail et a donc cassé la décision.

Un autre a eu moins de chance

Le groupe automobile turinois n’a pas subi que des déconfitures. Dans un autre jugement, la même cour lui a donné raison. FIAT avait licencié un employé coupable d’avoir fumé du cannabis, lui aussi pendant sa pause-déjeuner.

A l’inverse de son collègue amateur de films X, son vice est en mesure d’affecter la bonne tenue de son travail. C’est en tout cas ce qu’a considéré la plus haute juridiction transalpine.