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Indonésie : cinq blessés et un millier d'évacués après le gigantesque incendie d'une raffinerie

Une raffinerie de pétrole située dans la province de Java Ouest a pris feu au milieu de la nuit du 28 au 29 mars. Quelque 950 personnes ont été évacuées et plusieurs ont été blessées. La cause de l'incendie est encore inconnue.

La compagnie pétrolière indonésienne Pertamina a déclaré le 29 mars qu'elle avait fermé sa raffinerie de pétrole de Balongan, dans la province de Java occidental, en proie à un énorme incendie qui s'y est déclaré pendant la nuit, blessant cinq personnes.

Environ 950 riverains ont été évacués, selon Pertamina, alors que des vidéos sur les réseaux sociaux montrent de gigantesques flammes ravageant cette usine à la capacité de production de 125 000 barils par jour. Une importante explosion a été entendu, selon l'agence de presse Reuters.

L'incendie s'est déclaré juste après minuit, selon les médias locaux, et Pertamina a avancé la météo hostile comme hypothèse du déclenchement de l'incendie. «La cause de l'incendie est inconnue, mais pendant l'incident, il y a eu de fortes pluies et des éclairs», a ainsi expliqué l'entreprise.

Pas de risque de pénurie d'énergie

Le porte-parole de Pertamina, Ifki Sukarya, a annoncé que cinq personnes étaient soignées à l'hôpital pour des brûlures. L'incendie a essentiellement concerné les unités de stockage de la raffinerie et il n'a eu aucun impact sur l'usine de traitement.

Balongan, l'une des plus grandes raffineries de Pertamina, transforme le pétrole brut des champs de Duri et Minas dans la province de Riau et fournit du carburant à Jakarta et aux régions occidentales de l'île de Java. Des images télévisées montre que l'incendie faisait toujours rage le 29 mars au matin et qu'une énorme colonne de fumée noire s'élevait du site, situé à environ 225 kilomètres à l'est de la capitale Jakarta.

Egalement propriété de Pertamina, la raffinerie Cilacap, dans le centre de Java devrait être en mesure de parer à toute pénurie d'approvisionnement à court terme, mais les réparations pourraient prendre des mois en fonction des dégâts, selon à Mamit Setiawan, le directeur exécutif du groupe de réflexion Energy Watch, qui s'exprimait auprès de Reuters.