L'Iran a dénoncé ce 13 mars un acte de «sabotage» survenu plus tôt dans la semaine contre un porte-conteneurs appartenant à la compagnie iranienne IRISL en mer Méditerranée.
Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh a dénoncé une «violation flagrante du droit international et du droit maritime».
Le cargo Iran Shahr-e-Kord faisait route vers l'Europe lorsque sa coque a été touchée par un «engin explosif». Cet «exemple de piraterie maritime», selon les termes d'un porte-parole de la compagnie cité par l'AFP, est survenu le 10 mars.
Le ministère iranien a précisé que cette attaque avait entraîné des «dommages» au navire, sans livrer davantage de détails.
Le «régime sioniste» dans le viseur de Téhéran
«Au vu de la location géographique et de la manière dont le navire a été cible, l'une des principales possibilités est que cette opération terroriste a été menée par le régime sioniste [d'Israël]», a commenté un membre de l'équipe d'enquêteurs iraniens sous couvert d'anonymat, à l'agence de presse Nournews.
L'Etat hébreu n'a pour sa part fait aucun commentaire.
Deux semaines auparavant, un navire israélien avait été la cible d'une explosion dans le golfe d'Oman. Israël a accusé Téhéran d'être derrière cet incident, ce que la République islamique a démenti.